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Le PSG dénonce une réforme «incompréhensible» des championnats de l’équipe française souhaités par la Fédération française -.

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Le judo PSG ne décolle pas. Le club de la capitale, dont les membres des judokas médaillés olympiques comme Teddy Riner sont membres, Romane Dicko, Marie-eve Gahié ou Luka Mkheidze, est un vent contre la réforme, recherché par la Fédération française de judo, les championnats de l’équipe française et la Judo Pro League. Jusqu’à présent, cette compétition d’équipe mixte créée il y a trois ans, était une ligue fermée, donc pas obligatoire, dans laquelle les plus petites structures ont participé, dans la région.

La compétition, dont les grands clubs rebelles tentent d’empêcher l’entrée en vigueur cette année, reprend le format du test de l’équipe de l’équipe et dispose de cinq à six réunions au cours de la saison grâce à la France. Surtout, “LUne réforme, votée à l’Assemblée générale le 13 avril, rend la participation aux clubs obligatoire en Judo Pro League et en fait le seul moyen de se qualifier pour la Coupe d’Europe«, a expliqué le judo du PSG pendant un point de presse.

Une réforme dénoncée par Djamel Bouras, son président, qui évoque un choix “incompréhensible”. «Les clubs, et en particulier ceux de haut niveau, n’ont pas été concertés. Plus de 90% des athlètes de l’équipe française, tous les clubs combinés, ne sont pas contre. Proteste le champion olympique de 1996, qui nuance cependant en rappelant qu’il n’est pas «Pas contre la Fédération».

Selon lui, ajoutant entre «Cinq et six compétitions par an, chez les athlètes qui se préparent aux championnats européens et du monde, et qui ont déjà des tournois de sélection, est très compliqué. C’est même dangereux parce que le risque de blessure est plus important. Nous nous tirons dans le pied», expose celui qui craint que ce format «Tuez certaines catégories» Pas concerné par la Judo Pro League.

Selon Djamel Bouras, il existe également un risque que cette compétition – qui rassemble des athlètes de haut niveau et d’autres d’un niveau inférieur – provoque des gestes dangereux et indicibles qui peuvent blesser les élites. “Un judoka qui n’a rien à perdre et qui fait face à Teddy Riner, essaiera un mouvement pour le surprendre et peut le blesser.”

«Le problème est l’ajout de dates dans un calendrier déjà occupé, Confirme le PSG Judoka, Walide Khyar. Au cours d’une saison, j’ai en moyenne 10 à 12 compétitions. Cette réforme m’ajouterait à moitié de plus. Ce modèle, qui professionnel du judo, est intéressant. Mais de l’autre côté, il y a plus de risque de blessure. La participation à la PRO League est payée en ce moment, lorsque beaucoup de ceux qui ont participé sont blessés. ” Le récent médaillé de bronze aux Championnats d’Europe de Podgorica (Monténégro) reconnaît que dans l’État, il est donc difficile de considérer la Judo Pro League comme une réunion majeure, «Puisqu’il n’y a pas de points dans la classification, ni de conséquences sur la sélection».

Le Judo du PSG regrette que la Fédération française de judo n’a pas fait de communication officielle avec les clubs. Ainsi, après une longue lettre ouverte adressée au président de la Fédération française du judo, Stéphane Nomis, le 18 mars, plusieurs clubs étaient également signataires d’un communiqué de presse, publié le 29 mars, intitulé «Réponse à l’intervention du président de la FFJDA».

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Cette lettre, signée par 18 clubs, dont le judo PSG et que Franceinfo: Sport a pu consulter, dénonce un «Processus démocratique [qui] n’a pas été respecté. Cette réforme est un choix arbitraire, imposé sans travail collaboratif. Sous le couvert de l’innovation, vous imposez une vision verticale, sans réelle consultation. Personne n’est opposé à la modernisation du judo français, mais il ne peut pas être fait au détriment de son histoire, de ses structures et de ses principes », Est-il écrit.

«Sous le couvert de vouloir dynamiser le judo français, vous risquez de précipiter son affaiblissement. Vous ferez disparaître les clubs, découragerez les judokas, affaiblirez l’élite.»

18 clubs de judo signataires à un communiqué de presse

Pour l’attention du président du FFJAD

Mais pour le président de la Fédération, ce problème ne concerne qu’une poignée de judokas: ceux susceptibles de participer aux championnats internationaux et qui sont principalement basés à Paris. Selon lui, des clubs plus modestes sont ravis du contraire de pouvoir participer à plus de compétitions en France, et en particulier dans leurs régions.

«Il n’est pas facile de trouver un équilibre entre le niveau très élevé, comme le PSG et d’autresExplique Stéphane Nomis, dans les commentaires rapportés par l’AFP. Je ne peux pas seulement en fonction du PSG. J’ai tous les autres clubs à garder en vie “. Plusieurs clubs ont en effet signé un communiqué de presse pour saluer «Un impact positif sur le développement du judo»valoriser les structures locales.

«Pendant trop longtemps, les clubs ont vu leurs meilleurs judokas formés pour être systématiquement recrutés par les grandes structures parisiennes»Ils regrettent. «Grâce à cette réforme, nous pouvons offrir à nos athlètes des perspectives de développement au plus haut niveau sans avoir à quitter leur club d’entraînement.»

Si pour le moment le dialogue entre les clubs et la FFJDA est à l’arrêt, Walide Khyar, en sa qualité de nouveau représentant des athlètes, dit que Stéphane Nomis souhaite “Configurez un dialogue avec les clubs” afin de discuter «Calendrier et compatibilité» de ce nouveau format «Dans les semaines à venir». Le CNOSF a ordonné la mise en œuvre d’une procédure de conciliation.

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