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Les députés ont approuvé en comité un projet de loi créant un «droit d’aider à mourir», accompagné de conditions strictes -.

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Le député français du groupe moderne, Olivier Falorni, à l’Assemblée nationale à Paris, le 27 mai 2024. Stéphane de Sakutin / AFP

Le texte permettrait aux patients atteints d’un «Affection Grave et incurable» OMS “Soule du pronostic vital, en phase avancée ou terminale” et ne soutenir plus leurs souffrances, pour recevoir ou administrer une substance mortelle. Il a été adopté le vendredi 2 mai par 28 députés contre 15 et une abstention; Soutenu par la majorité des représentants des groupes gauche et macroniste, et farouchement combattu par ceux du Rallye national (RN) et des républicains (LR).

Le Comité des affaires sociales avait déjà approuvé à l’unanimité, avant la pause parlementaire, un projet de loi sur les soins palliatifs défendu par Annie Vidal (Renaissance).

Le texte d’Olivier Falorni (groupe de modem), créant un “Droit d’aider à mourir”vient de la facture «Concernant le soutien des patients et la fin de vie». Comme le texte sur les soins palliatifs, amené au printemps 2024 par le ministre de la Santé, Catherine Vautrin, et qui n’avait pas pu se terminer en raison de la dissolution.

Les débats dans l’hémicycle sur les deux textes débuteront le 12 mai pendant deux semaines, avec une discussion générale commune, et deux votes solennels prévus le 29 mai.

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Tout au long des débats en comité, M. Falorni et ses co-propriétaires, dont trois députés de l’opposition, étaient désireux de rester le plus près possible de “Équilibre” du texte proposé. En fin de compte, seulement 68 modifications sur plus de mille en discussion ont été adoptées.

Ainsi, l’article clé du texte définissant les critères d’éligibilité pour aider à mourir a été à peine retouché.

Ces cinq critères cumulatifs sont les suivants: avoir au moins 18 ans; Français ou résidant en France; souffrant d’un «Affection grave et incurable, quelle que soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale» ; Ce dernier provoquant un «Souffrance physique ou psychologique» réfractaire aux traitements ou insupportable; être capable de manifester votre testament d’une manière libre et éclairée.

Dans sa version initiale, le projet de loi prévoyait que les jours du demandeur sont en danger «Court ou moyen terme» – la difficulté d’être de savoir ce qui couvre cette notion «Moyen terme».

La collégialité de la décision

Les députés ont également décidé de laisser les patients en libre choix entre l’auto-administration du produit et l’administration mortel par un soignant volontaire pour le faire, tandis que le texte initial prévoyait qu’il n’est possible que lorsque le patient «N’est pas capable de procéder physiquement». Une évolution contestée en particulier par les horizons adjoints et ancien ministre de la Santé Agnès Firmin-le Bodo.

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Un autre sujet qui remet en question jusqu’à ce que le gouvernement, celui de la collégialité de la décision. Le texte prévoit le moment où le médecin a demandé par le patient décide seul s’il est éligible, après avoir recueilli les conseils d’au moins un autre médecin et un autre soignant. Le sujet doit être retravaillé par les rapporteurs par la session.

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En première ligne pour le groupe LR, les députés Philippe Juvin, Thibault Bazin, Patrick Hetzel et Justine Gruet se sont battus en sémantique, demandant que les termes de“Euthanasie” et «Suicide assisté» Soit être écrit en noir sur blanc et ont essayé d’influencer une procédure n’offrant pas suffisamment de garanties en fonction d’eux (délais, possibilités d’appel et de contrôle, lieu d’écriture, distant, etc.).

Le RN a particulièrement augmenté contre la création d’une infraction d’obstacle, qui sanctionnerait pénalement le fait de prévenir ou de tenter d’empêcher le droit de mourir.

De l’autre côté du spectre, les députés à gauche se sont efforcés de prolonger cette droite, Danielle Simonnet (écologiste et groupe social) se défendant avec cohérence – mais sans succès – la possibilité d’exprimer son choix concernant l’aide de la mort dans les premières lignes directrices.

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Le monde avec AFP

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