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Pour l’avocat de la famille d’Aboubakar Cissé, le procureur «n’a pas la main» sur le dossier -.

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L’avocat Yassine Bouzrou estime, samedi sur Franceinfo, que le procureur en charge du dossier «est soumis à un pouvoir hiérarchique».

Publié Le 03/05/2025 09:12 Mis à jour Le 03/05/2025 10:46 Temps de lecture: 2min

L’avocat Yassine Bouzrou. (Silvere Gerard / MAXPPP)

L’avocat Yassine Bouzrou croit que Cécile Gensac, procureur de la République de Nîmes, “Malheureusement, n’a pas la main” Sur l’assassinat de l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le jeune Malien a tué 57 coups de couteau dans une mosquée dans le jardin. «(Le procureur) est soumis au pouvoir hiérarchique du ministre de la Justice, M. Darmanin, qui a fait des remarques parfois controversées, parfois diviseur»Il ajoute.

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Alors que la famille d’Aboubakar Cissé se prépare à déposer une plainte pour la justice pour conserver la qualification terroriste, le procureur de Nîmes a rejeté cette hypothèse lors d’une conférence de presse vendredi. «Très rapidement, il est apparu que l’agression était le résultat d’un individu qui a agi dans un contexte isolé, sans demande idéologique ou lien avec une organisation qui diffuserait une affirmation idéologique qu’elle aurait l’intention de porter par intimidation ou terrorisme»Elle a dit. Selon le procureur, le suspect a agi sous l’influence d’un «Désir obsessionnel de tuer»Sans un mobile idéologique identifié.

Yassine Bouzrou regrette que le procureur a rédigé “Un profil qui ne correspond pas à la réalité”. Il l’accuse de livrer «Éléments de la politique pénale» Tout en échappant aux faits du fichier. “Ce qu’elle ne dit pas, ou pas assez, c’est que l’auteur des faits avait montré à son entourage une haine des musulmans”Il souligne-t-il.

Le procureur insiste sur l’absence de demande idéologique et sur le caractère isolé de la loi, spécifiant que la poursuite anti-terroriste nationale n’a pas conservé la qualification terroriste mais «Éloignement dans l’observation» sur ce fichier sensible. Pour Yassine Bouzrou, «Aujourd’hui, il y a une politique pénale anti-légale. La justice a son mot à dire. Ce procureur donne des éléments contraires au droit pénal et à la pratique judiciaire».

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