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Laurent Wauquie revendique un «cordon de santé» autour de LFI -.

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Dans une interview avec la presse publiée ce samedi 3 mai, le candidat à la présidence du parti des Républicains, Laurent Wauquie, est virulent contre le parti de gauche, Rebellious France. «Je n’ai aucun respect pour Jean-Luc Mélenchon et ses alliés», assure le député de Haute-Loire.

Le patron du groupe Les Républicains de l’Assemblée nationale Laurent Wauquie, actuellement dans la campagne pour devenir le chef du parti, appelle le JDD «à établir un cordon de santé autour de LFI», accusant le mouvement de Jean-Luc Mélenchon de «menace pour la France».

Dans une interview mise en ligne le samedi 3 mai sur le site Web de la JDD, le député de Haute-Loire accuse la France rebelle d’avoir «instrumentalisé» l’assassinat d’un Malien dans une mosquée dans le jard la semaine dernière et d’utiliser le terme islamophobie «pour flatter l’islamisme».

«Je n’ai aucun respect pour Jean-Luc Mélenchon et ses alliés. Ils se brisent avec la République. C’est une menace pour la France: ils sont le parti de la destruction nationale, un cheval de Troie de l’islamisme», accuse l’ancien président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes.

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Il revendique donc les «partis républicains» à établir «un cordon de santé autour de LFI» en renonçant à tout accord politique avec la formation de gauche.

Plus d’alliance PS-LFI envisagée

Le Parti socialiste a déjà consommé sa rupture avec les rebelles. Mais samedi, dans une interview avec le site de Newspaper.info, l’adversaire principal d’Olivier Faure, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, candidat à la tête du parti, a réaffirmé qu’avec lui dans la gestion du PS, il n’y aurait pas d’alliance avec LFI en cas de prochaine dissolution.

Dans le JDD, Laurent Wauquie, qui a décidé de montrer un visage très conservateur pour réduire ses enquêtes sur son concurrent pour le chef de la LR, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, appelle également «la création d’une commission d’enquête sur les liens entre la France rebelle et les réseaux islamistes».

«Il existe une forme de privilège rouge dans notre pays: un média coupable et une tolérance politique vis-à-vis des abus de l’extrême gauche et de ses liens avec les islamistes», dénonce-t-il.

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