Après quatre années consécutives à la sixième place du cabinet de conseil en stratégie de Kearney, la France est précédée cette année par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon, l’Allemagne et la Chine.
La France est le septième pays au monde en termes d’attractivité pour les investisseurs étrangers en 2025, en baisse, en particulier en raison de la dégradation des finances publiques et d’une situation politique précaire, selon un baromètre annuel dévoilé mardi par l’International Kearney.
Après quatre années consécutives à la sixième place de ce cabinet de conseil en stratégie, la France a été précédée cette année par les États-Unis cette année (au sommet du classement pendant 13 ans), au Canada, au Royaume-Uni (qui a remporté une place), au Japon (qui progresse fortement, de la 7e à la 4e place), en Allemagne et en Chine qui gagne de la 3e place.
Pour la France, le résultat de cette classification est la continuation d’une évaluation économique annuelle en demi-conduite dévoilée début mars par les affaires de la France, qui indiquait que le pays avait attiré moins de projets d’investissement internationaux en 2024 dans un climat d’incertitude politique. Ces derniers mois, la France a connu quatre dirigeants différents du gouvernement, une dissolution de l’Assemblée nationale, la première adoption d’une requête de censure depuis plus de 60 ans, et son budget pour 2025 a été adopté plusieurs semaines de retard.
L’instabilité politique cède la place à un contexte international tendu
La France a infligé «une petite remise de lisibilité (…) et une petite dose d’incertitude», mais elle reste attrayante, nuance Nicolas Lioliakis, partenaire de Kearney et membre du Global Business Policy Council.
Selon lui, si la situation politique a «donné au pays un peu d’attractivité, la France conserve solide» fondamental «:» un corpus réglementaire et fiscal qui donne confiance et avantages liés à notre bassin académique, la profondeur de notre recherche et la qualité de l’infrastructure », qui permet à la France de« rester en haut de la classification ».
Après avoir trouvé un semblant de stabilité dans la politique intérieure depuis l’adoption du budget début février, le contexte international, cependant, est devenu très chaotique, dans le contexte de la guerre commerciale dirigée par Donald Trump.
«Les risques liés à la fragmentation économique ne sont toujours pas très lisibles, mais surtout affectent les pays émergents», note Nicolas Lioliakis.
Il cite en particulier le Brésil, de la 19e à la 21e place, et l’Inde, de la 18e à la 24e place, la conséquence d’une attraction plus marquée des investisseurs pour les économies les plus avancées «jugées plus rassurantes dans le contexte actuel», précise un communiqué de presse.
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