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L’AMF nécessite un examen d’urgence du système Gemapi -.

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L’Association des maires de France (AMF) demande à nouveau à l’État d’examiner de toute urgence le système Gemapi. «Face à des risques majeurs, tels que les inondations, l’État doit assurer la sécurité des biens et des personnes aux côtés des maires. Cependant, en transférant aux intercommunalités, la gestion des environnements aquatiques et la prévention des inondations (Gemapi) sans subvenir aux besoins des besoins, ni même d’évaluation de ces besoins, l’État affaiblit toujours nos finances locales et met la sécurité des biens et des personnes […]. Enfin, les élus sont particulièrement exposés, y compris pénalement, lorsque les risques se matérialisent: «Elle alerte dans un communiqué de presse publié le 4 avril. L’AMF cible le transfert, il y a un peu plus d’un an, de la gestion des digues du domanie aux intermunicipalités.

Barnier Fund et Gemapi Tax jugé insuffisant

En détail, elle appelle:
– Examiner le mode de gouvernance «Associant pleinement l’État», tandis que ce dernier «s’est avéré incapable de fournir un diagnostic complet, à la fois opérationnel et financier, des travaux dont il avait la responsabilité», pas plus qu’il n’a pu «évaluer le travail nécessaire»;
– Adapter les normes «aux réalités des besoins des intercommunalités et des municipalités», déplaçant ici les règles techniques et comptables applicables «complexes» et «qui n’aident pas à améliorer les performances des travaux de protection»;
– Repenser le financement «au plus fort des problèmes de sécurité publique, en fonction de la solidarité nationale», tandis que «le Barnier Fund, qui reste difficile d’accès, ne couvre qu’une petite partie des besoins» et que «la taxe sur les gemapi est très insuffisante et inadaptée».

Mission en cours au Sénat

L’alerte est tout sauf neuve. Le 20 décembre 2023, l’AMF avait déjà dénoncé un communiqué de presse des conditions de transfert «acceptables» et constituant «un risque de sécurité». Dans une lettre du 27 septembre 2023, Sébastien Martin, président des intercommunalités en France, avait également relayé à Christophe Béchu, alors ministre de la Transition écologique, la «grande préoccupation» de ses collègues en la matière (Lire (lire (lire Notre article du 26 janvier 2024). Non sans raison. Si le législateur avait prévu une période de dix ans pour se préparer à ce transfert, il est clair qu’il n’était guère utilisé par l’exécutif. À titre de preuve, le décret en spécifiant les modalités n’avait pas été publié seulement deux mois avant la date limite, non sans avoir saisi le Conseil national pour l’évaluation des normes du projet en «Urgence extrême», laissant royalement 72 heures pour décider… (lire Notre article 23 novembre 2023).

Face à la situation, le Sénat a récemment lancé une mission sur les Gemapi, avec en particulier «pour l’ambition de proposer un cadre de réflexion pour refuser le financement de la taxe sur la gemapi», mais aussi pour renforcer la solidarité en amont-aval (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire (lire les aval Notre article 24 février). Lors de l’audience au Sénat, le 12 mars, de Thierry Burlot, président du Cercle de l’Eau et du Comité du bassin Loire-Bretagne (Lire (Lire Notre article du 14 mars), le sénateur Rémy Pointereau, co -rapporteur de cette mission, avait également attiré l’attention sur les «principaux problèmes de financement» posés par ce transfert, réalisés dans des «conditions précipitées et complètement irréalistes», sur l’Epcis «pris dans les pinces entre la responsabilité qui […] Et le manque de leviers financiers «. Il a notablement souligné» qu’aujourd’hui DGFIP a envoyé pratiquement tous les EPCIS l’obligation de mettre leurs actifs entre 20 et 60 millions d’euros – pour les communautés de commune qui sont de 10 à 15 000 habitants, qui est beaucoup de lots. ne répond pas au financement du grand cycle, sinon on le connaîtrait ».

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