Le 20 avril, le Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, a adopté un projet de loi supervisant la mobilisation générale. Ce texte vise à spécifier les méthodes d’organisation, de préparation et de mise en œuvre de cette mesure exceptionnelle, mentionnée à l’article 99 de la Constitution algérienne, a déclaré un communiqué de presse officiel. Son adoption se présente dans un contexte marqué par un flou entre l’Algérie et le Mali, qui l’a accusé d’avoir abattu un drone sur le territoire malien ou les discours répétitifs des responsables, des civils et des militaires, sur les «dangers qui entourent l’Algérie» et l’urgence de «consolider le front interne face aux menaces qui ciblent» [le pays] ».
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«Pour Alger, derrière la manœuvre, cache le voisin de l’Occident qui rivalise avec l’Algérie sur le terrain d’influence dans le Sahel (et en Afrique en général)», croit connaître le point, ajoutant que «les fonctionnaires à Alger confirment leur thèse illustrant avec la dernière réunion à Rabat, lundi 28 avril, entre King Mohammed VI et les Ministères des Affaires étrangères de Mali, Burkina Faso et Niger».
Les tensions pourraient s’intensifier entre le Maroc et l’Algérie en raison du soutien plus prononcé de l’administration Trump dans la feuille de route du Royaume sur l’ouest du Sahara – l’un des points de friction entre Alger et Rabat – et la perspective du 50ᵉ anniversaire en novembre de Green Walking…