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Street Show: défilé «The Herds» au Maroc pour le climat

Street Show: défilé «The Herds» au Maroc pour le climat
Street Show: défilé «The Herds» au Maroc pour le climat

Avec «The Northern Raid», trois chercheurs ont traduit, pour la première fois en français, les histoires de l’attaque de Corsaire de Salé et Alger sur les côtes islandaises en 1627.

Karl Smári Hresson, chercheur universitaire indépendant, était professeur adjoint de langue et de culture islandaise à l’Université du Maryland, aux États-Unis. Adam Nichols est professeur agrégé dans cette même université, tandis que Jade Carameaux-Jurewicz est maître de conférences au Montmorency College de Montréal, Canada. Tous les trois viennent de publier, lors des éditions de la Croiseée des Chemins, un incroyable livre d’histoire, accessible à tous.

Histoires conservées pendant 400 ans
À l’été 1627, deux groupes de corsaires barbares ont attaqué l’Islande, l’un de Sale et l’autre d’Alger. Ils ont deux, ils ont tué des dizaines de personnes et enlevé près de cinq cents autres, prenant leurs captifs dans les cales de leurs navires en Afrique du Nord, pour y être vendu comme esclaves. «Le raid du Nord» raconte l’histoire de ces raids et de leurs conséquences.

L’œuvre présente les traductions des principaux textes islandais du XVIIe siècle sur le Tyrkjaránið (ou «raid des Turcs», comme on les appelle, car à l’époque les Européens appelés «turc» tous musulmans). Ces documents, âgés de quatre cents ans, fournissent non seulement des descriptions détaillées des raids de Corsair eux-mêmes, mais aussi ce qui est arrivé aux captifs islandais après leur transport à Salé et Alger. Jusqu’au 19e siècle, ces histoires ont été copiées à la main. Les autorités de l’île réservant la seule imprimerie pour les textes religieux, les Islandais ont une longue tradition d’écriture manuscrite, pendant les (très) longues nuits d’hiver. L’expression «paysan savant» a toute sa signification là-bas.

Ces histoires d’attaques et, par conséquent, les contes des captifs sont particulièrement poignantes. Certains ont été libérés après rançon, d’autres non. L’honneur des trois historiens, en écrivant leur travail, est d’avoir réussi à traiter leurs sources.

Certains passages, évidemment, exagèrent des souffrances très réelles. Ce sont, par exemple, des lettres ou des histoires envoyées à un ambassadeur ou à la Cour du Danemark – qui a ensuite régné sur l’Islande – pour implorer le paiement d’une rançon. Un pasteur capturé a ainsi été retourné à Copenhague pour négocier une prise de contrôle, car il était alphabétisé. Mais sa femme et ses enfants sont restés à Alger.

Cependant, le royaume danois traversait de graves difficultés économiques. Le malheureux révérend Ólafur Egilsson a donc traversé l’Europe, sans argent, avant de retourner seul en Islande, sans famille. Ses souvenirs sont l’une des histoires les plus célèbres. Le travail scientifique consiste donc à traverser et à évaluer la plausibilité de ces textes. Ainsi, une réalité historique est entraînée d’autant plus intéressante car elle offre en même temps des aperçus de la vie quotidienne à Salu et Alger au XVIIe siècle.

Les renégats deviennent des Rais
Les esclaves ont été maltraités, comme on peut s’y attendre. Parfois, leurs propriétaires étaient d’autant plus violents car il espérait motiver le paiement de la rançon par un parent du prisonnier. Personne n’avait encore parlé des droits humains universels. Les relations interetatiques ont donc pris la forme du bilatéralisme où seule la loi des plus fortes prévaluait. La rançon était une pratique courante dans les cours européens comme dans le sud de la Méditerranée, il ne faut pas oublier. C’était une branche de la diplomatie. Il est apparu, à travers ces récits avec des détails parfois cruels, que certains captifs, parmi les plus jeunes, se sont convertis à l’islam pour être libérés.

L’un d’eux deviendra lui-même un corsair. Il est tout à fait remarquable que les deux raids sur l’Islande soient dirigés par le Hollandais «Muhtadûn», de convertit à l’islam que les chrétiens ont appelé les «renégats». Le chef des corsaires de Salé, pendant l’attaque, était donc Morat Reis, nom islamique du célèbre Janzoon Van Harleem. Un rapport britannique de 1611 a estimé que «40 navires et 2 000 hommes, tous anglais», mouillé «en mamora en barbarie», l’actuel Mehdia.

Au cours des décennies précédentes, les Pays-Bas et l’Angleterre, en conflit avec l’Espagne, étaient basés sur leurs corsaires pour compenser les lacunes de leurs marines. La paix est revenue entre ces trois États, certains messieurs de fortune, voulant continuer la course, ont trouvé des ports sûrs en Afrique du Nord. Ils ont apporté de nouvelles façons de construire des bateaux, capables de faire face à l’Océane de la haute mer, ainsi qu’une belle connaissance des côtes du nord, comme celles de l’Islande. Tant d’histoires dans l’histoire qui mérite d’être adaptée au cinéma, bien que se déroulant loin des Caraïbes.

Murtada Calamy / Eco Inspirations

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