La loi de la peine alternative marque un tournant important dans le processus d’évolution de la politique pénale au Maroc, le premier président de la Cour de cassation, vice-président du Conseil supérieur du Conseil judiciaire, Mohamed Abdennabaoui mercredi.
S’exprimant lors de la réunion nationale d’information sur la loi n ° 43-22 concernant les sanctions alternatives, M. Abdennabaoui a souligné que l’entrée en vigueur du texte, le 8 août, marquera le début d’une nouvelle ère en politique pénale.
Cette loi, a-t-il poursuivi, renforce la confiance dans la justice, consacre le respect de la dignité humaine et optimiser l’utilisation de moyens juridiques pour lutter contre la criminalité et promouvoir la réintégration des délinquants.
Intervenant au cours de cette réunion sous le thème «Justice au service de la réintégration: approche pratique de la mise en œuvre des pénalités alternatives», M. Abdennabaoui a examiné l’évolution historique des sanctions dans les législations humaines et les systèmes juridiques, conduisant au développement de la conception internationale de la peine, maintenant axée sur la correction du comportement criminel et de la réintegration des personnes condamnées au sein de la société.
En outre, il a indiqué que l’idée de corriger le comportement du prisonnier a conduit à promouvoir une philosophie de réintégration sociale, par l’acquisition de compétences et de métiers, notant que les études publiées sur ce sujet encouragent l’utilisation de pénalités alternatives. Et ajouter que l’objectif des sanctions alternatives est d’obtenir les mêmes résultats induits par les phrases privées de liberté.
Le programme de cette réunion nationale comprend respectivement deux sessions scientifiques consacrées au cadre conceptuel des pénalités alternatives entre le texte et la jurisprudence, et la mise en œuvre concrète de ces chagrins, mettant l’accent sur les défis pratiques et la complémentarité des rôles institutionnels.
Mme Abu Ghazala a également indiqué que ce cadre stratégique et son plan d’action seront présentés lors de la 5e session ordinaire du Sommet du développement arabe, prévue pour mai prochain à Bagdad.
L’Observatoire arabe pour le développement économique de la mission des femmes est de soutenir les décideurs par le développement d’une plate-forme numérique destinée à observer et à analyser la participation des femmes à l’économie, la mise en œuvre d’une base de données précise et le développement d’indicateurs de mesure efficaces.