
Badr Tadlaoui | 23:20 – 2 mai 2025
Une opération de contrôle soigneusement coordonnée entre la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) et l’administration des douanes autorisée, vendredi au milieu de la journée, l’interception de deux tonnes de résine de cannabis cachées dans des cargaisons de matériaux de construction. La crise a eu lieu dans l’enclave frontalière de Guerguerat, aux frontières sud du territoire saharien, une zone nerveuse pour le transit routier à l’Afrique subsaharienne.
L’intervention, menée avec le soutien des équipes cynophiles chevronnées, a conduit à la recherche de deux véhicules de produits lourds enregistrés au Maroc, à bord, dont les marchandises interdites avaient été camouflées avec des soins manifestes. Les conducteurs de véhicules, respectivement âgés de 40 et 47 ans, ont été arrêtés sur place.
Une enquête préliminaire a été diligente sous l’égide des poursuites territorialement compétentes, afin de reconstruire toutes les ramifications de cette entreprise criminelle, d’identifier les instigateurs, de révéler ses relais logistiques et de mesurer leur ancrage potentiel dans les réseaux régionaux ou transnationaux.
Cette crise fait partie du cadre des efforts soutenus que les services marocains déploient dans cette partie stratégique du Sahara, où la surveillance des frontières est exercée avec une rigueur constante afin de contrecarrer les voies de trafic de drogue et d’endiguer les multiples expressions de crimes croisés.
Grâce à la vigilance combinée de la DGSN et des coutumes, c’est une architecture de contrôle robuste que le Maroc s’oppose, dans des circuits méthodiquement illicites qui essaient de faire du couloir de Guergerat un point de croisement pour l’instabilité régionale.