Dans chaque maison, ils sont des millions pour tourner la roue quotidienne de tous les jours. Ils cuisinent, nettoient, traitent, accompagnent les enfants, veillent sur les anciens. Ils organisent, planifient, anticipent. Et pourtant, leur travail, aussi vital soit-il, reste invisible, non rémunéré et rarement partagé. Ce 1er mai, à l’occasion du festival de travail, L’Association tahadi pour l’égalité et la citoyenneté (Atec), avec le soutien deONU FEMMES MOROCCOJ’ai choisi de priver les projecteurs de cette «injustice» si familière que nous finissons par le voir. Parce que derrière chaque repas chaud, chaque vêtement propre, chaque enfant accompagné à l’école, cache un travail souvent ignoré, aussi fondamental pour le bon fonctionnement de notre société.
Lorsque la maison devient un lieu de réclamation
Quand conférence de presse du 30 avril annonçant le lancement de l’initiative, Mme, Mme Bouchra AbdouLe directeur de l’ATEC a rappelé la question fondamentale de cette mobilisation. «Cette initiative fait partie de notre engagement à faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au Maroc. Nouveau contrat social dans les maisons ». Mme Abdou a également rappelé le Haut-commissariats (HCP) Si édifiant: «Les femmes marocaines fournissent plus de 90% du temps consacré à tâches domestiquesou en moyenne cinq heures par jour, contre seulement 43 minutes pour les hommes. Ce déséquilibre pèse lourdement sur leur accès à l’emploi, à la formation, à la participation à la vie publique. Il nourrit les inégalités de genre de la maison », a-t-elle déclaré. Et pour insister que:« Le travail domestique non rémunéré est l’un des angles morts de notre société. Il est temps de le nommer, de le montrer, de le partager. “
Cette conscience est également internationale. Myriem USSiridirecteur deONU FEMMES MOROCCOSalue cette initiative qu’elle inscrit dans un combat mondial. «Il s’agit de reconnaître l’importance de ces responsabilités familiales tout en encourageant les hommes et les garçons à s’impliquer davantage». Et pour ajouter que: «Le travail non rémunéré des femmes est une subvention du coût des services de soins soutenant les familles et les économies. Il compense souvent le manque de services sociaux, mais il est rarement reconnu comme un travail.» Myriem Ussairi souligne également que le manque de reconnaissance du travail domestique limite la capacité des femmes à s’engager dans une activité rémunérée, ou les oblige à combiner deux charges: cette maison. Pour elle, le changement implique une transformation profonde des mentalités. «Nous devons contribuer à une distribution plus équitable de Tâches entre hommes et femmes Au sein des familles ».
Un projet de transformation à long terme
Des actions sur le terrain sont également planifiées, avec un soutien aux familles et une application mobile innovante pour mesurer concrétement la charge intérieure au sein des maisons. Ce projet fait partie du Programme régional «osez-vous» des Nations Uniesvisait à remettre en question les normes sociales patriarcales et à engager les hommes dans un partage plus équitable des responsabilités familiales.
Pour une reconnaissance complète et complète
Trois objectifs principaux structurent l’approche. Il s’agit de sensibiliser à une grande échelle, en mobilisant plus de 50 000 jeunes et des communautés locales, en renforçant les capacités des acteurs clés (enseignants, religieux, journalistes, associations…) et mesurer une réduction efficace du temps domestique grâce à des outils innovants.
Cette campagne, lancée symboliquement le 1er mai, pose une question cruciale: qui revient vraiment de la vie quotidienne? Et surtout, pourquoi ce travail, aussi essentiel, toujours si peu valorisé?
«Ce n’est plus une question de considération tâches domestiques comme aide occasionnelle que nous apportons, mais pour remettre en question leur distribution inégale, en reconnaissant pleinement leur valeur et en les partageant de manière équitable à la maison », se souvient Border le hminecoordinateur de Centres d’écoute de l’association ATEC.
Un nouveau pacte domestique doit être construit, où chaque geste quotidien serait reconnu pour ce qu’il est: un vrai travail, qui mérite la visibilité, le respect et, surtout, le partage.
Activités de campagne
Tout au long des 18 mois de la campagne «Ch9a Dare Machi 7ogra», plusieurs activités sont prévues:
- Mobilisation de Les jeunes via des campagnes sociales et les médias.
- Organisation des activités de sensibilisation dans les écoles.
- Renforcer les organisations de la société civile pour assurer une dissémination continue des messages du projet.
- La diffusion massive à travers les médias (radio, télévision, réseaux sociaux) et la production de contenu créatif.
- Organisationévénements artistiques (Affichages publics, fresques murales, théâtre itinérant…) Pour transporter des messages dans l’espace public.
- Tenue Séminaires universitaires Et les réunions diminuent avec des acteurs influents.
- Développement d’un Application mobile sensibiliser à la distribution de temps de travail domestique.
- Soutien familial Pour mesurer concrétisé la réduction du temps domestique consacré par les femmes.