Samedi 3 mai à Dakhla. Sous la présidence efficace de son président, Aziz Akhannouch, le parti Colombe commence une nouvelle séquence, un nouveau format mais tout aussi fidèle à sa ligne de conduite en fonction de l’action, de la proximité et de l’ancrage dans les territoires
Après «le chemin de la confiance», a commencé la veille des élections législatives de 2021, celle du développement initiée le lendemain de la prise du gouvernement Akhannouch, voici le moment pour une nouvelle étape, celle de «la voie des réalisations» (), inaugurée le samedi 3 mai dans la ville de Dakhla.
Fidèle à sa ligne de conduite, basée sur l’action et la culture du résultat, le rassemblement national de l’auto-emploi (RNI) poursuit son approche qui, tout en étant innovante, reste dans la continuité stratégique de son action politique. Grâce à «la voie des réalisations», le parti Colombe fait la transition cohérente d’une étape à une autre, en gardant le fil conducteur de sa vision mondiale et en entrant dans l’extension de la dynamique commencée bien avant septembre 2021. C’est cette cohérence globale, nourrie par une proximité constante avec les citoyens, qui a façonnant l’identité et la force du parti.
Un format innovant, fidèle à l’ADN du RNI
Fidèle à son esprit d’innovation et à sa volonté de rompre avec des pratiques politiques classiques, voire obsolètes, le RNI offre un format sans précédent. Comme des initiatives qui ont marqué les esprits, tels que «100 jours, 100 villes» ou la création, pendant la pandémie de covide, d’une plate-forme numérique populaire pour maintenir le lien avec les citoyens et les acteurs de toutes les bandes en les incitant à partager leurs visions de la courte durée, le parti continue de secouer les codes en quittant la boîte.
Sa nouvelle caravane nationale, lancée à partir de Dakhla, parcourra les 12 régions du royaume dans les prochains mois. Selon des sources proches de l’organisation, ce voyage aura lieu en deux étapes: six régions seront visitées avant août et les six autres au début de l’année scolaire. Avant août, et après Dakhla-Youed Eddahab, «la voie des réalisations» a dû s’arrêter successivement dans les régions de Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Youed Noun, Souss-Massa, Marrakech-Safi et Béni Mellal-Khénifra. Les six autres sont prévus après une courte pause d’été en août, selon les mêmes sources.
Une tournée qui permettra aux militants, aux responsables territoriaux et régionaux, ainsi qu’aux divers organes nationaux, de participer et de démontrer une approche politique singulière, profondément enracinée dans le territoire.
La clé, trois objectifs, explique le leadership du parti. Premièrement, «consolider la politique de proximité du parti avec les citoyens et l’interaction avec leurs attentes, ainsi que l’engagement positif en considérant les multiples défis posés en termes de développement et d’action territoriale». Ensuite, une telle approche est susceptible de «contribuer à enrichir le débat public public et productif sur les pistes et les réponses» à fournir aux divers problèmes sur le terrain.
Et enfin, ces réunions constitueront le moment et le cadre idéal pour évaluer l’action et la région des résultats par région, en rédigeant un inventaire spécifique en mettant en équilibre ce qui a été planifié et ce qui a été conclue sur le terrain.
Soit dit en passant, ce cycle sans précédent de datation régionale qui vient de commencer aura pour effet de promouvoir un climat d’échange, propice à la réflexion, à l’auto-évaluation et au partage d’expériences entre les différents acteurs du parti.
Un lancement avec une forte signification symbolique
Le choix de la région d’Eddahab Dakhla-Ued comme point de départ pour cette caravane n’est pas trivial. Il porte un puissant message à double répartition.
Premièrement, un message envoyé à l’extérieur et qui est une forme de diplomatie parallèle dirigée par des partis politiques: se rappeler, s’il est encore nécessaire, que cette ville située à l’extrême sud du royaume, ainsi que sa région, sont pleinement intégrées dans la vie institutionnelle du Maroc. Qu’il s’agisse de la sphère politique, partisane, sociale, économique ou culturelle, Dakhla-Youed Eddahab participe activement au développement du pays, dans un esprit indéniable d’unité nationale. Elle peut même être le leader comme ce fut le cas ce samedi 3 mai.
Ensuite, et c’est un message adressé aux acteurs du domaine politique et, en général, à toutes les composantes de la société: le RNI est désormais profondément enraciné dans les territoires. En commençant par les provinces du sud, où le parti a su, en quelques années, renforcer sa présence, structurer son action et transformer une ville comme Dakhla en un vrai bastion de la colombe. Cela témoigne de la présence massive de plus de 2 000 militants ce samedi 3 mai.
En ouvrant la nouvelle «façon de réaliser», le RNI s’engage donc dans une nouvelle séquence politique tournée vers l’impact concrète, responsable et proximité. Une approche fidèle à la directive initialement tirée: faire de l’action politique un levier de transformation tangible au service des Marocains.
Et surtout, il démontre une fois de plus que la politique n’est pas une rencontre ponctuelle avec les urnes ou les talk-shows, mais un engagement quotidien, constant et concret sur le terrain. Où les besoins émergent, où les attentes sont exprimées, où l’action doit suivre le mot. Parce que réaliser, c’est servir. Et pour un parti comme le RNI, le service est de rester fidèle à la confiance exprimée par des millions de Marocains et de Marocains.