Le retard enregistré dans la réalisation des travaux de la station de dessalement de l’eau de mer dans la ville de Dakhla malgré les directives royales, a provoqué la gêne du ministre de l’Agriculture, les pêches maritimes, l’eau et les forêts, Ahmed El Bouari.
Des piliers en béton, quelques appareils et des zones excavées… lors d’une visite d’inspection vendredi, le ministre de l’Agriculture, les pêcheries maritimes, l’eau et les forêts, Ahmed El Bouari, note sur place le rythme lent de l’exécution de l’œuvre de la station de dessalement d’eau de mer dans la ville de Dakhla. Ce qui le mette en colère, car le temps d’exécution de ce projet lancé en août 2024 est de 15 mois. “Ce que vous faites est beaucoup trop tard”, a-t-il déclaré aux gestionnaires des deux sociétés en charge du travail, avant de demander l’accélération du taux d’exécution.
Lire: le Maroc a l’intention de construire une vingtaine de stations de dessalement de l’eau de mer
-Selon Rue20La colère du ministre entraînerait sa peur de voir le projet à ne pas être livré à temps et à réprimander par le roi Mohammed VI. Le souverain avait consacré une partie importante de son discours à l’occasion de la fête du trône à l’appel à l’accélération des projets d’infrastructure aquatique, au premier plan des stations de dessalement de l’eau de mer. Il est retourné à ces projets dans son dernier discours sur le trône. Aucune tolérance ne serait acceptée quant à l’exécution de projets liés à l’eau, a-t-il souligné, appelant à la mise en œuvre de sites de dessalement majeurs.
Lire: Maroc: le travail de la plus grande usine de dessalement au monde a été lancé
Le poste de dessalement de l’eau de mer dans la ville de Dakhla doit être érigé sur une zone d’environ 5000 hectares. Son investissement est estimé à environ 2 milliards de dirhams. Ce projet devrait jouer un rôle central dans le renforcement des infrastructures hydrauliques et le soutien aux activités agricoles dans les provinces du sud.
Related news :