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75 sections de justice de la famille déjà opérationnelle sur 87 planifiée -.

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Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a déclaré que le gouvernement restait déterminé à poursuivre les réformes structurelles en cours, en particulier celles visant à moderniser les infrastructures judiciaires et à renforcer les compétences des ressources humaines dans le secteur, dans le but de soutenir les ambitions de la réforme du système judiciaire. Il a également souligné que la généralisation des tribunaux de famille à toutes les juridictions en première instance fait partie des priorités de son département.

Dans une réponse écrite à une question parlementaire posée par Driss Sentissi, député du groupe Haraki (MP), concernant la généralisation des tribunaux familiaux, Ouahbi a précisé que, en vertu de l’organisation judiciaire du Royaume, le Maroc n’a pas encore 87 sections de justice de la famille, dont 75, tandis que 12 ne sont pas encore. Parmi ceux-ci, certains sont indépendants, d’autres sont prévus pour des projets en construction ou en étude. En tant que tels, 39 sections de justice dans la famille sont indépendantes, 28 sont en construction ou en études, et 15 autres seront organisés dans les anciens prémisses des tribunaux de première instance, une fois qu’ils ont été déménagés dans leurs nouveaux bâtiments.

En détail, le ministre indique que 28 sièges indépendants de sections de la justice familiale ont été construits selon les normes modernes et sur des zones adéquates dans les villes suivantes: Rabat, Tanger, Larache, Ksar El Kebir, Tétouan, Ooudzane, Berkane, Bouarfa, Taouna, Missour, Azrou, Kasba, SIDIH Bennour, Marrakech (dans le Palais de Justice de Sidi Youssef Ben Ali), Safi, Essaouira, Youssoufia, Agadir, Tiznit, Laâyoune, Sidi Slimane, Kelaât Sraghna, Biuougra, ainsi que la section de la famille Jerada activée).

En outre, Ouahbi a révélé que 11 sections de juge de famille avaient été transférées dans les anciens prémisses des tribunaux de première instance, dont certains sont actuellement prévus. Ces sections concernent les villes de Khémisset, Sidi Kacem, El Jadida, Casablanca (Pole social), Oujda (Unités de mariage et de divorce), Guecif, Meknes, Targuist, SMARA, Kenitra (projet de redéveloppement mondial prévu) et Dakhla.

Dans sa réponse écrite, le ministre rapporte également cinq sections de justice de la famille installées dans des ailes indépendantes devant les tribunaux de première instance, avec une zone suffisante. Certaines de ces sections sont toujours en construction. Ce sont les sections de Salu, Benslimane, Sefrou, Tahanaout (pas encore activé) et Ben Ahmed (étant planifiée).

En ce qui concerne les sections de la phase d’étude ou du domaine en attente, leur nombre est de 23. Certains sont actuellement soumis à des études techniques, telles que celles prévues à Témara, Rommani, Khénifra, Tan-Tan, Sidi Ifni, Taza, Asilah, Imintanoute, Asilah, ainsi que celles d’Oulad Tema, Fnide et Assa (non activées). D’autres sont encore dans la phase de recherche du terrain et à ce jour. Cela concerne les sections de Fez, Errachidia, Guelmim, Azillal, Oued Zem, Bejaâd, Chefchaouen, Al Hoceïma, Tata, ainsi que celles d’Erfoud et Bouznika (non activées).

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Le ministre a également déclaré que 15 sections de juge de famille occuperaient d’anciens prémisses des tribunaux de première instance après leur déménagement dans de nouveaux bâtiments. Ces sections seront situées à Tiflet, Mohammedia, Nador, Driouch, Souk Sebt, Midelt, Zagora, Inezgane, Taroudant, Mechra Bel Ksiri, Taouert, Boujdour, Chichaoua, Demnet et El Hajeb (pas encore activée).

De plus, Ouahbi a mentionné cinq sections de justice supplémentaires de la famille hébergée dans des ailes indépendantes dans les tribunaux de première instance ou non activés. Ils sont à Béni Mellal, Ouarzazate, Tinghir, Souk el Arbaa, ainsi que dans des riches ER (non activés).

Dans le cadre du projet de normalisation du tribunal, le ministère travaille pour le développement d’espaces architecturaux qui répondent aux normes adéquates, y compris des salles d’audience spacieuses, un nombre suffisant de bureaux pour le personnel judiciaire, ainsi que des espaces dédiés à la réception du public, offrant un niveau de service conformément à leurs attentes. Ces développements comprennent des bureaux de réception et d’écoute équipés, des espaces de conciliation, ainsi qu’un espace réservé aux enfants, avec des jeux appropriés.

Dans la même veine, le ministre a déclaré que les compteurs du front office seront mis en place dans ces sections et équipés de tout l’équipement nécessaire afin de permettre aux justiciables d’accéder à tous les services juridiques sans avoir à entrer dans les bureaux internes du tribunal. Il a déclaré que les nouveaux tribunaux ont tous ces compteurs, un taux de généralisation atteignant 100% dans les projets récents.

Quant aux anciens bâtiments, ils sont traités sur une base de cas, selon la disponibilité des espaces adaptés en eux. Si cela n’est pas possible, les compteurs de front office sont construits à l’extérieur, à condition que l’espace le permette. De plus, des espaces adéquats sont également fournis pour l’archivage, en répondant à toutes les normes techniques requises pour la conservation des fichiers.

Enfin, Ouahbi a rappelé que depuis l’entrée en vigueur du Code de la famille, le 5 février 2004, le ministère s’est engagé à créer des sections de juge de la famille indépendante des tribunaux de première instance, compte tenu de la nature particulière de ce service judiciaire, intrinsèquement lié à l’unité familiale marocaine. Cette orientation a été renforcée par l’adoption du pacte pour la réforme du système judiciaire, qui insiste sur la nécessité de développer l’infrastructure dédiée aux sections de juge de la famille.

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