Brent a terminé avec un gain de 1,75% à 62,13 dollars et WTI se termine par une appréciation de 1,77% à 59,24%.
Les prix du pétrole ont progressé jeudi, après une ouverture diminuée, effectuée par les perspectives de renforcement de l’application des sanctions américaines ciblant le brut iranien et ses acheteurs.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour la livraison en juillet, dont il s’agit du premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a gagné 1,75% à 62,13 dollars.
Son équivalent américain, un baril de West Texas Intermediate, pour la livraison en juin, a pris 1,77% à 59,24%.
Au début de la session, les opérateurs ont permis à leurs préoccupations d’être éclatées quant à une éventuelle augmentation de la production de l’organisation des produits d’exportation de pétrole et de ses alliés (OPEP +) en juin, qui pourrait être décidé lundi.
L’ouverture à la hausse de la Bourse de New York a ensuite retourné les leçons. Mais c’était surtout une déclaration de Donald Trump à la fin de la session qui a augmenté les prix.
Dans un message publié jeudi sur son réseau social Truth, le président américain s’est assuré qu’il voulait «immédiatement» renforcer l’application de sanctions destinées aux acheteurs de pétrole iraniens.
Jusqu’à présent, «il y avait une sorte de cécité face aux efforts des Iraniens» pour exporter son brut sous sanction, que les États-Unis «ont laissé la stabilité du prix du pétrole et de son approvisionnement» juge AFP John Kilduff, de encore le capital.
Le message du président américain «revigore évidemment le point de vue agressif que les États-Unis adoptent en ce qui concerne l’Iran et la possibilité de perdre des barils iraniens sur le marché» et soutient donc les prix, ajoute l’analyste.
La déclaration de Donald Trump survient quelques heures après le report du quatrième cycle des négociations nucléaires entre Téhéran et Washington.
Selon le médiateur omanais, cette réunion prévue pour samedi à Rome, ne pourra pas être faite pour des «raisons logistiques».
Washington a déclaré que de nouvelles discussions auraient lieu dans un «avenir proche».
Téhéran et Washington devaient se rencontrer samedi à Rome pour une quatrième série de conférences, après que les deux parties ont rapporté des progrès au cours des cycles précédents.
Mercredi, les États-Unis ont annoncé des sanctions contre sept sociétés impliquées dans la vente du pétrole iranien.