L’agence de presse Reuters rapporte que le président américain Donald Trump a pris le Premier ministre Benjamin Netanyahu en l’informant des négociations avec l’Iran sur un accord nucléaire moins de 24 heures avant l’annonce publique en avril. Selon ces sources, Netanyahu s’est rendu à Washington dans l’espoir d’obtenir un soutien américain à l’action militaire contre les installations nucléaires iraniennes, mais a découvert au dernier moment que les États-Unis avaient commencé des pourparlers avec Téhéran. En l’espace de trois semaines, trois cycles de négociations ont déjà eu lieu et un quatrième est prévu bientôt à Rome.
Les contours de l’accord en discussion préserveraient la majeure partie du traité de 2015 – que Trump avait dénoncé lors de son premier mandat en l’appelant «le pire accord de l’histoire». Cependant, le nouveau cadre aurait une durée de validité plus longue et des mécanismes de contrôle renforcés.
Dans le diagramme zéro, l’Iran limiterait son enrichissement de l’uranium et le nombre de centrifugeurs en sa possession. Le pays devrait également diluer, exporter ou stocker son uranium enrichi à 60% sous une supervision «sans précédent» de l’Agence internationale de l’énergie atomique, en échange d’une levée substantielle des sanctions.
Un point de désaccord majeur concerne le programme iranien de missiles balistiques. Washington et Israël ont besoin de l’arrêt de leur production, mais l’Iran soutient qu’il est son droit à l’auto-défense. Selon un haut responsable iranien cité dans le rapport, Téhéran reste très préoccupé par une éventuelle attaque israélienne, «qu’un accord soit conclu ou non».