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L’armée israélienne a annoncé vendredi qu’elle avait activé son système de défense contre deux missiles issus d’Israël du Yémen à huit heures d’intervalle. Le premier a été revendiqué par les rebelles houthis.
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02 mai 2025 – 16:43
(Keystone-Ats) Le premier missile a été intercepté «avant son entrée dans l’espace israélien», a annoncé l’armée dans un communiqué publié à 06h00 (05h00 en Suisse).
Les Houthis Rebels, qui contrôlent les grands côtés du Yémen, dont Sanaa, la capitale, à plus de 1800 km du frontière sud d’Israël, a affirmé que ce coup dans un communiqué de presse, affirmant avoir ciblé une base aérienne dans le nord d’Israël “en utilisant un missile balistique hypersonique”.
L’armée israélienne a signalé un deuxième missile du Yémen vers 13 h 35 (12 h 35 en Suisse), également revendiqué par les insurgés pro-iraniens yéménites.
Sirènes d’alerte
Les sirènes alertes ont sonné dans plusieurs régions du pays et «un intercepteur a été attiré par [deuxième] Les missiles et les résultats de cette interception sont examinés », a déclaré l’armée environ trente minutes plus tard.
Les insurgés soutenus par l’Iran, les Houthis ont mené des dizaines d’attaques avec des missiles et des drones contre Israël, depuis le début de la guerre de Gaza lancée par l’attaque sans précédent contre le mouvement islamiste palestinien du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.
Les rebelles yéménites prétendent agir avec solidarité avec les Palestiniens.
Ils ont également ciblé des navires qu’ils considèrent liés à Israël en mer Rouge, un domaine essentiel pour le trafic maritime mondial.
Ces attaques avaient cessé avec la trêve entrée en vigueur le 19 janvier entre Israël et le Hamas, mais les Houthis les ont relancées après la reprise par Israël de son offensive à Gaza le 18 mars.
«Opérations de soutien»
“Les opérations de soutien se poursuivront jusqu’à ce que l’agression contre Gaza cesse et que le siège social soit levé”, a déclaré vendredi leur porte-parole militaire Yahya, la déclaration publiée vendredi.
Les États-Unis, alliés d’Israël, avaient commencé en janvier 2024 pour frapper les positions des Houthis pour les forcer à arrêter leurs tirs. La campagne s’est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.
Le Pentagone a déclaré à la fin avril d’avoir atteint plus de 1000 cibles au Yémen depuis la mi-mars, tuant «des combattants et des dirigeants houthi».