Les Nations Unies ont déclaré un déficit annuel de 4 000 milliards de dollars de financement du développement, un manque qui contribue au retard dans l’objectif des objectifs de développement durable (ODD).
Dans un article publié à l’occasion du Forum du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) sur le suivi du financement du développement qui se déroule les 28 et 29 avril à New York, le service de presse de l’organisation multilatérale indique que la communauté internationale échoue dix ans après l’adoption des 17 MSD, censé garantir la prospérité des peuples de la planète d’ici 2030.
Dans ce contexte, le président de l’ECOSOC, Bob Rae, a noté l’impact sur le développement de l’incertitude actuelle en matière de commerce international.
«Les tensions récentes du commerce et des tarifs ralentissent considérablement la croissance économique mondiale», a-t-il déclaré, se référant à l’augmentation des tâches de douane annoncées en mars par l’administration américaine et la guerre commerciale qui a suivi entre les États-Unis et la Chine.
Rae a plaidé pour un dialogue en profondeur des États membres avec le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et l’Agence des Nations Unies sur le commerce et le développement (UNCTED).
“Dans tous leurs efforts pour faire face à leurs propres problèmes, les économies avancées ne devraient pas perdre de vue les problèmes que nous avons tous en commun”, a-t-il insisté. «Il n’y a pas de solution nationale à ces problèmes, il ne peut y avoir que des solutions mondiales.»
Pour sa part, le développement économique de l’ONU non un et non, Navid Hanif, a noté que 68 pays sont aujourd’hui confrontés à un risque de surextraction, dont 10 sont déjà dans une situation critique.
Le poids global de la dette des économies en développement dépasse 1,400 milliard de dollars par an. Dans plus de 50 pays en développement, le remboursement de la dette est désormais supérieur à 10% des revenus publics annuels, un seuil qui laisse, selon Hanif, pour prédire les défauts de paiement futurs. «De nombreux pays doivent donc choisir entre un défaut de développement ou un défaut de paiement», Il a dit.