
L’armée israélienne «Est déployé dans le sud de la Syrie et est prêt à empêcher l’entrée de forces hostiles dans la zone des villages Druzes»Elle a souligné dans une déclaration le samedi 3 mai, sans plus de détails sur le nombre de troupes ou l’étendue de ce déploiement. Pendant la nuit du vendredi au samedi, «Cinq citoyens de Druze syriens ont été évacués pour recevoir des soins médicaux en Israël (…) Après avoir été blessé sur le territoire syrien «a ajouté l’armée.
Selon un responsable de Druze dans la province de Souweida, «Il n’y avait pas de déploiement de soldats israéliens» Dans cette région, le bastion de la minorité de Druze dans le sud de la Syrie. «Leur présence serait limitée à la province de Kuneitra, où ils ont établi des positions après la chute du régime de Bashar al-Assad» En décembre, il a déclaré à l’agence France-Presse (AFP).
Cette annonce intervient après qu’Israël a frappé des sites militaires en Syrie de la nuit du vendredi à samedi, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). «Plus de vingt grèves israéliennes ont ciblé les entrepôts et les sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les régions de Hama et Latquié»Selon l’OSDH, qui possède un grand réseau de sources dans le pays en guerre.
Sana, l’agence syrienne officielle, a déclaré que«Un civil[vait] été tué dans les frappes de l’aviation israélienne autour de Harasta, près de Damas ». Les journalistes de l’agence France-Presse (AFP) présents dans la capitale syrienne ont entendu le rugissement des avions et plusieurs détonations.
«Escalade dangereuse»
Depuis la chute du président Al-Assad, Israël, qui considère les nouvelles autorités syriennes avec méfiance, a mené des centaines d’attaques sur des sites militaires en Syrie, affirmant qu’il voulait empêcher les armes de tomber entre les mains des nouvelles autorités qu’il décrit comme comme «Djihadistes». Israël a également envoyé des troupes dans une zone démilitarisée sur le plateau de Golan.
Vendredi à l’aube, Israël a annoncé qu’il avait bombardé près du palais présidentiel d’Ahmed al-Charaa, comme un avertissement contre tout dommage à la minorité de Druze en Syrie. Ce que la présidence syrienne a décrit comme «Escalade dangereuse» a également été condamné par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Au début de la semaine, la violence confessionnelle entre des groupes armés liés à la puissance syrienne et les combattants druzes ont laissé plus d’une centaine de morts près de Damas et dans le sud, Israël voisin, selon l’OSDH.
«C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous n’autoriserons pas les forces [syriennes] sont envoyés au sud de Damas ou menacent de toute façon la communauté des Druze “a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israël Katz.
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Samedi, dans un communiqué de presse, Geir Pedersen, l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, a demandé «Laissez ces attaques cesser immédiatement et qu’Israël cesse de mettre en danger les civils syriens et respecte le droit international ainsi que la souveraineté, l’unité, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie». Le Qatar, l’Arabie saoudite et l’Allemagne avaient également dénoncé les frappes israéliennes du pays.
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Israël avait menacé d’agir “Forcer” Si Damas ne protégeait pas les Druzes sur son territoire. Depuis la venue au pouvoir en Syrie, le 8 décembre d’une coalition dirigée par des islamistes sunnites, Israël a repris la cause de cette communauté ésotérique, résultant d’une branche de l’islam chiite, également établie en Israël et au Liban.
L’OSDH a également rapporté vendredi quatre combattants de Druze tués pendant la journée dans une grève de drone dans la province de Souweida, Bastion de la minorité de Druze dans le sud, sans préciser son origine.
«Campagne génocidaire»
Lundi et mardi, violence à Jaramana (district de Damas avec une grande communauté de Druze), à Sahnaya (15 kilomètres de la capitale, où vivent les Druzes et les chrétiens), et Souweida a laissé 102 morts dans les deux camps, selon l’OSDH. Ces combats ont été déclenchés par une attaque de groupes armés affiliés au pouvoir à Jaramana, après la diffusion d’un message audio attribué à un druze et jugé blasphématoire en ce qui concerne le prophète Muhammad. L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité du message.
Jeudi soir, la direction de Druze la plus influente en Syrie, Cheikh Hikmat al-Hijri, avait dénoncé un «Campagne génocidaire» ciblage «Civils» de sa communauté. Les autorités syriennes, qui ont depuis réaffirmé leur «L’engagement agricole à protéger toutes les composantes du peuple syrien, y compris la communauté des Druze»Éléments remis en question qui échappent à son contrôle.
Ces combats ont réveillé le spectre des massacres qui avaient fait, début mars, plus de 1 700 morts, la grande majorité des membres de la minorité alaouite, dont le président déchu, à l’ouest du pays.