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Pour Trump, les 100 prochains jours promettent d’être plus compliqués que les 100 – 03/05/2025 précédents à 12h30 -.

L'élu Melanie Stansbury, démocrate du Nouveau-Mexique, brandisse un signe

L’élu Melanie Stansbury, démocrate du Nouveau-Mexique, marque un signe «Ce n’est pas normal» à l’arrivée du président Donald Trump pour une session conjointe du Congrès à Capitole à Washington, DC, le 4 mars 2025 (AFP / Saul Loeb)

Donald Trump a attaqué son deuxième mandat au sol, multipliant les décrets pour tenir ses promesses de campagne, essayant de réduire radicalement la taille du gouvernement et de revoir profondément le rôle de l’Amérique sur la scène internationale.

Mais, quand il vient de traverser le bar symbolique de 100 jours à la Maison Blanche, l’équation peut se compliquer pour le président américain, qui devra rassembler les républicains divisés au Congrès pour enregistrer ses politiques dans le marbre de la loi et constituer donc un héritage durable.

“Les 100 premiers jours de Trump ont été remarquables pour leur rythme et leur impact. Vient maintenant la partie difficile”, prévient Stephen Dover, directeur du Franklin Templeton Institute, dans un mémo aux investisseurs.

«Les 100 prochains jours seront consacrés aux défis pour faire adopter la loi tout en attaquant la réduction du déficit. Le Congrès doit agir, ce qui implique la construction de coalitions parlementaires», ajoute-t-il.

Le président Donald Trump au Congrès à Washington le 4 février 2020 (Pool / Doug Mills)

Le président Donald Trump au Congrès à Washington le 4 février 2020 (Pool / Doug Mills)

Depuis son retour à la Maison Blanche, il y a trois mois, Donald Trump a exercé le pouvoir exécutif comme aucun autre président de l’histoire moderne, signant plus de 140 décrets pour réduire considérablement l’immigration illégale, lutter contre la diversité de la haine ou les programmes d’inclusion par les conservateurs et démanteler la bureaucratie fédérale.

Mais même l’autorité du président a ses limites et la plupart des réformes recherchées par le milliardaire – en particulier celles qui impliquent des dépenses publiques – devront obtenir l’approbation du Congrès.

Un test pour Donald Trump, dont la notation de confiance a chuté dans les sondages, dans le contexte des préoccupations pour la santé de l’économie.

– Esprit de consensus –

Les décrets signés sans l’implication du Congrès peuvent être vaincus avec un simple trait de plumes par un président.

Ils peuvent également être contestés devant le tribunal, comme des dizaines de décisions présidentielles depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche bloquée par la décision du tribunal.

Selon des experts, pour adopter des réformes plus durables, le président républicain devra être en mesure de demander un consensus.

Une aptitude qu’il a rarement démontrée jusqu’à présent.

Au cours de son premier mandat, les négociations sous l’égide des États-Unis avaient certainement conduit aux accords d’Abraham en 2020, par lesquels plusieurs pays arabes ont normalisé leurs relations avec Israël.

Le président avait également conclu un accord commercial avec ses voisins canadiens et mexicains, que les tâches de douane qui ont à cœur ont depuis remis en question.

Mais il n’avait pas réussi à abroger la réforme du système de santé d’Obamacare, comme il s’était engagé pendant la campagne. Il n’était pas non plus parvenu à un accord avec la Corée du Nord de Kim Jong One malgré des sommets historiques à Singapour et à Hanoi.

Les résultats des élus républicains au Congrès ne sont pas beaucoup plus brillants dans ce domaine: ils n’ont eu que cinq projets de loi depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier – le nombre le plus bas depuis des années.

Ils ont établi la date limite du 4 juillet à adopter le programme présidentiel, qui prévoit notamment d’étendre les crédits d’impôt massifs décidés lors de son premier mandat.

– «extrêmement difficile» –

La courte majorité disponible pour les républicains dans les deux chambres leur laisse peu de place pour la manœuvre.

Le plus conservateur s’opposera aux remises fiscales – dont le coût est estimé à environ 5 000 milliards de dollars sur dix ans – sans dépenses importantes.

À l’inverse, les modérés qui devront se battre l’année prochaine pour garder leur chaise aux élections à mi-parcours ont déclaré qu’ils refuseraient de soutenir la réduction de certains programmes d’aide publique, comme Medicaid, l’assurance maladie de millions d’Américains à faible revenu.

Le consultant politique et ancien assistant parlementaire, Andrew Koneschusky, qui avait joué un rôle clé dans les réductions d’impôt 2017, s’attend à ce que les 100 prochains jours de Trump soient «beaucoup plus délicats».

«Il sera extrêmement difficile de (…) satisfaire tous les membres du groupe parlementaire républicain», prévient-il.

Le temps s’épuise pour Donald Trump: les élections à mi-parcours de la Chambre des représentants devraient être jouées en 2026 dans certains districts clés et le président pourrait bien perdre sa majorité.

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