Au Salvador, les accusations graves secouent la présidence de Nayib Bukele, qui est accusé d’avoir établi des contacts clandestins avec des organisations criminelles. Ces affirmations ont été rendues publiques par Carlos Carthagène Lopez, connue sous le nom de «Charli de Ivu», chef du Barrio 18. Dans une interview avec le journal El-Faro, Carthagène Lopez affirme que Bukele aurait conclu ces compréhensions pour propulser sa carrière politique.
Sous le pseudonyme «El Crook», Elmer Canales Rivera, un chef de gang MS-13 (Mara Salvatrucha), a soutenu ces affirmations en témoignant également au journal El-Faro sur le soutien supposé offert à Bukele par les gangs. La controverse prend de l’ampleur après un incident en avril 2022, où Carthagène Lopez, libérée peu de temps après son arrestation à un chèque de police – soulève des questions sur un éventuel favoritisme.
Le site de l’agence Anadolu, que nous tirons ce rapport, indique que l’administration Bukele nie catégoriquement ces allégations, affirmant qu’aucun accord secret n’a été conclu. Après ses élections, Bukele a exprimé sa fermeté contre ces groupes en établissant un état d’urgence dès le 27 mars 2022. Cette initiative a permis l’arrestation de plus de 85 000 personnes, marquant une offensive importante contre le crime organisé au Salvador.
Pour plus de détails, consultez le site de nos collègues d’Anadolu, qui nous a permis d’accéder à ces informations traduites par l’anglais par Sanaa Amir.