Conflit au Moyen-Orient –
L’armée israélienne lance un «bombardement violent» en Syrie
L’Observatoire syrien des droits de l’homme estime que les grèves du vendredi ont été «les plus violentes depuis le début de l’année».
Vendredi à l’aube, Israël a annoncé qu’il avait bombardé près du palais présidentiel d’Ahmad al-Chareh, comme un avertissement contre tout dommage à la minorité de Druze en Syrie.
AFP
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Bâton
- Des frappes israéliennes massives ont ciblé vingt sites militaires syriens cette nuit-là.
- Les bombardements près du palais présidentiel visent à protéger la minorité de Druze.
- La violence confessionnelle récente a provoqué plus d’une centaine de personnes à Damas.
Plus de 20 frappes israéliennes ont ciblé des sites militaires à travers la Syrie dans la nuit du vendredi à samedi, les attentats «les plus violents» de cette année, a déclaré qu’une ONG, après qu’Israël a annoncé un Frapper près du palais présidentiel à Damas.
L’agence syrienne officielle Sana a annoncé qu’un «civil» avait été tué, l’armée israélienne confirmant pour sa part ayant ciblé les infrastructures militaires près de la capitale de la Syrie, un pays avec lequel Israël est toujours en état de guerre.
“Plus de 20 grèves israéliennes ont ciblé les entrepôts et les sites militaires à Deraa, près de Damas et dans les régions de Hama et Lattaquié”, a déclaré l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui a un vaste réseau de source dans la guerre. L’ONG a déclaré qu’ils étaient «les plus violents depuis le début de l’année».
Des centaines d’attaques
Les journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu le rugissement des avions et plusieurs détonations. Sana, qui avait ramené plusieurs actions près de Damas et à travers le pays, a déclaré qu ‘«un civil civil avait été tué dans l’aviation israélienne des frappes autour de Harasta, près de Damas»,
Depuis la chute du président Bashar Al-Assad en décembre, Israël, qui considère les nouvelles autorités avec méfiance, a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie, affirmant qu’il voulait empêcher les armes de tomber entre les mains des nouvelles autorités qu’il décrit comme des «djihadistes».
Israël a également envoyé des troupes dans une zone démilitarisée sur le plateau de Golan. Vendredi à l’aube, Israël a annoncé qu’il avait bombardé près du palais présidentiel d’Ahmad al-Chareh, comme un avertissement contre tout dommage à la minorité de Druze en Syrie.
Avertissement
Ce que la présidence syrienne a décrit comme une «escalade dangereuse» a également été condamnée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Cela s’est produit après la violence confessionnelle au début de la semaine entre des groupes armés liés au pouvoir syrien et des combattants druzes qui ont fait plus de 100 morts près de Damas et dans le sud, Israël voisin, selon l’OSDH.
Selon l’analyste indépendant Michael Horowitz, Israël «espère être à la fois des alliés locaux, en particulier dans le sud du Syrien, mais aussi de peser à l’échelle à un moment où l’avenir de la Syrie reste incertain».
“C’est un message clair envoyé au régime syrien. Nous n’autoriserons pas les forces (syriennes) à être envoyées au sud de Damas ou ne menacerons en aucune façon la communauté des Druze”, a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahu et son ministre de la Défense, Israel Katz.
«Terrain de jeu»
Le Qatar a fustigé une «agression flagrante contre la souveraineté» de la Syrie et de l’Arabie saoudite «a réaffirmé son rejet catégorique des agressions israéliennes subissant une stabilité» de la Syrie.
«La Syrie ne devrait pas devenir le terrain de jeu pour les tensions régionales» a averti l’Allemagne, appelant le nouveau pouvoir syrien pour assurer «la protection de la population civile» et «tous les acteurs» à «la plus grande retenue». Israël avait menacé d’agir «avec force» si Damas ne protégeait pas sa communauté des Druze.
Depuis la venue au pouvoir, le 8 décembre d’une coalition dirigée par des islamistes sunnites, Israël a repris la cause du Druze de la Syrie. Cette communauté ésotérique, d’une branche de l’islam chiite, est également située en Israël et au Liban.
Dans ce contexte, Ahmad al-Chareh a reçu vendredi le chef des Druze libanais Walid Joumblatt, qui a appelé ses co-religieux en Syrie vendredi à “refuser l’ingérence d’Israël”. L’OSDH a également rapporté vendredi quatre combattants de Druze tués pendant la journée dans une grève de drone dans la province de Soueïda, Bastion de la minorité de Druze dans le sud, sans préciser son origine.
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