Des manifestants avant le bâtiment du gouvernement le 1er mai 2025 à Belgrade.Image: AFP
Selon les autorités, plus de 6000 personnes sont descendues dans la rue à Belgrade et Novi Sad. Une première, plusieurs mois après un accident mortel dans une station qui a déclenché une vague de manifestations contre la corruption.
01.05.2025, 23:1501.05.2025, 23:15
Ce jeudi, à Belgrade et Novi Sad, en Serbie, des milliers de personnes jeudi, des milliers de personnes ont démontré à l’appel des étudiants et des syndicats, un premier dans le pays, six mois après un accident mortel dans une station qui a déclenché un immense mouvement de protestation contre la corruption.
La tragédie qui s’est produite le 1er novembre lorsque l’avant en béton à Novi Sad Station s’est effondré, tuant 16 enfants, deux enfants, a déclenché une vague de démonstrations. Ces rassemblements qui n’ont jamais été affaiblis ont été transformés en une vaste contestation du système et de la corruption, Le plus grand en Serbie depuis des décennies, avec des étudiants de lance.
«Exercer une pression»
Plusieurs milliers de personnes, familles, retraités ou jeunes ont convergé à Belgrade en début d’après-midi dans un concert de sifflet, devant les bureaux du gouvernement. Les manifestants ont affiché des drapeaux serbes mais aussi des organisations syndicales, en particulier des secteurs de l’automobile ou de l’énergie, ainsi que de nombreux badges marqués Pumpaj (Exercer la pression), l’un des cris de ralliement du mouvement.
Le rassemblement a réuni 18 000 personnes selon les estimations d’une organisation de comptage indépendante, 6 200 selon les autorités, avant de se dissoudre en début de soirée.
Aux revendications d’étudiants – des poursuites contre les accidents de l’accident à Novi Sad Station, l’abandon des accusations contre les étudiants arrêtés lors de manifestations – sont désormais des demandes supplémentaires sur la législation du droit de grève, amené par les manifestants.
Message du gouvernement
“Le message principal est destiné au gouvernement serbe à adopter de toute urgence une nouvelle loi du travail et une nouvelle loi sur les grève”, a déclaré le chef de l’Union, Zeljko Veselinovic.
De nombreux enseignants qui soutiennent les élèves sont sans salaire depuis des moisEn raison de lois errantes, permettant aux directeurs de ne pas les payer, même s’ils ne sont pas en grève.
Faisant écho au représentant de l’Union, un étudiant évoque également un syndicat de forces au fil du temps. Anja Despotovic, dans la quatrième année de la Faculté de génie électrique de Belgrade, assure:
«Nous ne sommes pas fatigués et nous n’allons pas nous arrêter. Ce rassemblement conjoint est la première étape vers le renforcement de cette coopération entre les étudiants et les syndicats et vers une certaine radicalisation future.»
Drame
Plus tôt dans la journée, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à 11 h 52, au moment du drame qui a frappé Novi Sad Station, pour rendre hommage aux victimes, a rapporté l’agence bêta.
Depuis le drame, la Serbie connaît presque une manifestation par jourDe Belgrade, où des centaines de milliers de personnes ont parade, même dans les plus petits villages.
Les étudiants ont marché sans relâche, ont pris leurs vélos et pédalaient sur de longues distances pour faire connaître leur combat même dans des endroits isolés où seuls les médias proches du pouvoir sont accessibles, mais aussi jusqu’à des corps européens à Strasbourg ou à Bruxelles.
La pression a conduit à la démission du Premier ministre et à la chute du gouvernement. En réponse, le président Aleksandar Vucic a alterné les appels au dialogue et aux accusations selon lesquelles les étudiants tentent de diriger une «révolution des couleurs». (AG / ATS
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