Le Canada avait ciblé en 2023 pour vendre uniquement de nouveaux véhicules électriques à partir de 2035. Cependant, alors que cette industrie était sur les voiles au Québec, il y a seulement quelques semaines, le retrait de certaines incitations financières pour l’achat de véhicules électriques ainsi que leurs prix qui restent élevés à la baisse des ventes sur ce marché, selon les acteurs de l’industrie automobile.
Nous allons être réalistes: le marché est chaotique depuis le début de l’année
Immédiatement reconnu Denis Desureault, vice-président principal de la Montréal Electric Vehicle Show, interviewé par Radio-Canada à l’occasion de la huitième emprise de cette foire.
Nous avons connu une année 2024 extraordinaire, mais depuis le début de l’année, [les ventes] sont en baisse un peu plus de 40%, il est donc sûr qu’il y ait une incertitude qui s’est installée
inquiet l’organisateur du spectacle.
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Denis Desureault, vice-président principal du Montréal Electric Vehicle Show.
Photo: Radio-Canada
Et pour une bonne raison: les incitations à l’achat d’un véhicule électrique offertes par le gouvernement du Québec, qui pourraient grimper jusqu’à 7 000 $, ont été suspendues cet hiver avant d’être réduites à un maximum de 4 000 $ pour 2025. Ils seront réduits une deuxième fois en 2026 à 2000 $, avant d’être retirés pour le bien en 2027.
Quant à eux, les incitations fédérales, qui pourraient atteindre 5 000 $ par véhicule, ont été enlevées à la mi-janvier.
Pour Denis Dusserault, il y a assez pour décourager les consommateurs, pour qui ces véhicules sont encore souvent Cher et toujours plus cher que les véhicules à essence
.
Ces subventions Se sont soudainement retrouvés en dehors des équations et de nombreuses personnes avaient sur ces montants pour acheter un véhicule électrique. Pour de nombreuses personnes, ces véhicules sont hors de portée
Pour sa part, a expliqué le journaliste Benoit Charette, rédacteur en chef -in-chief de La voiture annuelle.
Ainsi, après le retrait des subventions gouvernementales et, à la suite de l’incertitude suscitée par les prix américains sur le marché automobile, il est venu à réduire le prix des véhicules, estime M. Charette.
Au cours des cinq dernières années, ceux qui ont offert un [véhicule électrique] en acheté un, mais si nous voulons obtenir un groupe plus large de la population, nous devrons offrir des prix plus abordables
dit ce journaliste spécialisé dans la voiture.
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Benoit Charette, journaliste spécialisé dans l’automobile. (Photo des archives)
Photo: Radio-Canada
Les constructeurs automobiles doivent s’adapter
M. Charette estime donc que les fabricants de véhicules électriques devraient revenir à l’essentiel lorsqu’ils conçoivent leurs modèles automobiles.
Selon lui, ce dernier devrait produire plus de véhicules qui coûteraient Entre 30 000 $ et 40 000 $, ce qui aurait une bonne autonomie et sans Flafla, électronique et futurisme, pour ternir avec ce qui est fonctionnel, économique et abordable
.
De plus, l’achat du marché est d’autant plus propice que le Canada s’est fixé l’objectif de ne plus vendre de nouveaux véhicules à essence à partir de 2035.
Aux prix que nous avons pour le moment [sur le marché]Nous n’arriverons jamais aux cibles fixées pour 2035
Craint M. Charette, qui considère néanmoins que le Québec est parti à
.
Cibles inaccessibles
Nous avions [une cible de] 32,5% [de véhicules neufs électriques vendus] pour 2026 et nous [l’a pratiquement atteinte au] Québec.
L’objectif de vendre une proportion de 60% des nouveaux véhicules électriques pour 2028, puis à 100% pour 2035, pourrait cependant constituer des défis plus importants étant donné l’état actuel de cette perte de vitesse, indique le chroniqueur.
Nous progressons, mais pas au rythme que nous aurions dû faire
a avancé le spécialiste. Nous voyons la stagnation [des ventes]Ainsi, les constructeurs automobiles disent qu’il est préférable de supprimer les modèles, de fabriquer des hybrides branables et de ramener des modèles d’essence. Ajoutez les prix à tout cela [américains] : Cela ajoute à la complexité.
De plus, la Tesla Company – l’un des plus grands acteurs du secteur d’Amérique du Nord – a brillé par son absence au Salon Du Vehicle Electric, qui se déroule au stade IGA à la fin de la semaine.
Les organisateurs ont justifié leur décision de ne pas l’inviter en évoquant la peur du vandalisme. La société américaine de polariseur milliardaire Elon Musk a été la cible de tels actes ces derniers mois.
With the information from Aimée Lemieux
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