Alexandre Mickalezyk, avant Grentour Rugby XIII, parle de son retour sur le terrain et revient à sa saison dans son nouveau club.
Alex, je vous ai quitté il y a deux ans après une interview où vous avez arrêté le rugby et vous êtes à Greentour cette saison, que s’est-il passé?
Je devais respirer! Le rythme de l’élite est soutenu, surtout lorsque vous faites beaucoup d’heures au travail à côté, les voyages plusieurs fois par semaine à Limoux sont devenus compliqués, j’ai laissé trop de temps … si mon club d’enfance avait été plus proche, je serais sûrement là. Mais l’âme de Gretentour m’a séduit, non seulement par sa proximité mais aussi par son humilité et ses valeurs. C’était le bon endroit pour remettre la couverture.
Que pensez-vous de votre saison collectivement et individuellement?
Collectivement, nous avons un groupe très hétérogène, mais qui sait évidemment vivre ensemble. Tout le monde apporte ce qu’il a à apporter, il n’y a personne de côté et nous montons tous, nous essayons au moins!
Plus individuellement, j’essaie d’apporter tout ce que je peux au groupe, on m’a donné des responsabilités que je prends plaisir à assurer. De plus, le plaisir est le mot clé de ma saison, je suis ici pour m’amuser et aider les grands gars qui en valent la peine.
Vous avez une grande saison en étant en demi-finale, comment expliquez-vous ces résultats?
Il est vrai que jusqu’à présent, nos résultats sont très satisfaisants, certains auront un mauvais plaisir à mettre cela sur le fait que nous avons recruté des «gars d’élite», tandis que 90% du groupe est le même que l’année dernière. Je pense simplement que les progrès dans le championnat sont mieux encadrés. Nous avons des gars qui aiment gagner, c’est tout. Tout le monde veut être mieux, nous avons des anciens qui n’ont pas touché un ballon depuis 5 ans, des joueurs qui n’ont jamais quitté le DN2, même Gretentour, qui sont ravis d’accueillir de nouvelles têtes, et cette année, nous avons un cocktail réussi.
Avec votre expérience, quelles différences voyez-vous avec les autres niveaux auxquels vous avez évolué?
Le niveau diffère très nécessairement, nous avons un championnat rempli de vaillants qui défendent leur club avec passion sans avoir frotté les épaules avec le plus haut niveau. Les différences sont donc particulièrement remarquées en termes de discipline, mais il y a des attitudes intéressantes dans chacun des effectifs. C’est agréable de se frotter les gars qui ne s’en prennent pas pour un autre.
Quelle serait une saison réussie pour vous?
Notre saison est déjà réussie. Nous manquons juste la cerise sur le gâteau (rires).
Treize dans le monde