Une nouvelle stratégie «vaccination et immunisation» «2025-2030 vise également à mieux vacciner à tous les âges: multiplication des opportunités de vaccination, soutien de nouveaux outils numériques, formation de professionnels pour promouvoir la vaccination, etc.
Les stocks de vaccins parmi les soignants de la ville, le renforcement des actions vers les soins les plus éloignés ou un observatoire national pour la lutte contre la désinformation sont également à l’horizon.
– Méningococci –
Face à un saut dans les infections ménincoques invasives, en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes, la stratégie de vaccination a été renforcée à plusieurs étapes.
La vaccination par ACWY et B est obligatoire depuis le 1er janvier pour les nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans, y compris ceux qui ont déjà été vaccinés contre Meningococcus C.
Les enfants jusqu’à 4 ans doivent également être vaccinés contre Méningococci B et Acwy, dans le cadre d’une prise transitoire.
La vaccination par ACWY reste recommandée pour les adolescents de 11 à 14 ans, et le correctif de la vaccination âgé de 15 à 24 ans contre le méningococcique B et ACWY doivent s’intensifier.
Une campagne de sensibilisation «sera déployée dans les prochaines semaines, destinées aux familles, aux professionnels de la santé et aux jeunes, pour soutenir cette stratégie de vaccination renforcée».
– rougeole –
La résurgence de la rougeole augmente en France ainsi que sur le plan international, mais la proportion de vaccinée nécessaire pour permettre l’élimination de cette maladie (95% pour deux doses de vaccin) n’est toujours pas atteinte dans le pays.
«Au-delà de la vaccination des nourrissons (94,6% des nourrissons nés en 2023 ont reçu au moins une note d’un éditeur de dose), il est nécessaire de poursuivre le rattrapage des personnes qui ne sont pas ou insuffisamment vaccinées, en particulier parmi les professionnels de la santé», selon le ministère de la Santé et de la Santé publique France.
– Papillomavirus (HPV) –
La vaccination contre le papillomavirus, «qui met en garde jusqu’à 90% des infections au VPH provoquant des cancers différents», présente une «progression significative» chez les adolescents, motivée par la campagne destinée aux élèves de 5e année commencée à l’automne 2023.
En 2024, 58,4% des filles de 15 ans ont reçu une première dose de vaccin contre 54,6% en 2023 et 36,9% des jeunes garçons âgés de 15 ans contre 25,9% un an plus tôt.
Les résultats de la campagne 2024-2025 au Collège seront communiqués après l’été.
La France, encore loin de l’objectif de la couverture de vaccination de 80% d’ici 2030, veut accentuer cette tendance à la hausse de l’espoir en particulier d’un jour éradiquant le cancer du col de l’utérus en vue de l’Australie ou de certains pays nordiques.
– pneumococcus et zone –
Ces deux vaccinations sont maintenant recommandées pour toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, sachant que moins de 20% des personnes à haut risque d’infections pneumococciques sont correctement vaccinées.
– VRS (virus respiratoire syncytial) –
Cette vaccination contre le virus principal responsable de la bronchiolite est désormais recommandée pour toutes les personnes âgées de 75 ans et plus, ainsi que celles âgées de 65 à 74 ans et présentant des pathologies respiratoires et cardiaques chroniques.
– DTP, grippe et covide -19 –
Chez les personnes âgées de 65 ans, une seule sur deux est correctement vaccinée contre la diphtérie, le tétanos et la polio, ou contre la grippe.
Cependant, ces rappels restent «essentiels» pour ces personnes âgées, souligne le ministère de la Santé et de la Santé publique France, rappelant que la vaccination reste le «moyen le plus efficace de protéger contre de nombreuses maladies infectieuses».
L ‘«évaluation de la prévention» entre 60 et 65 ans et la consultation gratuite à 65 ans sont des possibilités de vérification du statut de vaccination et, si nécessaire, un hic -up, croient que les autorités, pour lesquelles «la remobilisation de tous les professionnels de la santé pour améliorer la vaccination des aînés est essentielle».
Une carte de recommandations simplifiée pour 65 ans et plus est désormais disponible pour les soignants.