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Une première maison rose à Montréal pour les personnes touchées par le cancer du sein -.

Inspiré par un modèle européen, la première maison rose en Amérique du Nord a ouvert ses portes jeudi à Montréal. C’est un endroit pour adoucir la vie quotidienne des femmes atteintes d’un cancer du sein avant, pendant et après ce test.

Le projet a été réalisé par la Québec Breast Cancer Foundation qui y a investi plus de 2 millions de dollars grâce à ses donateurs. C’est en visitant la maison Rosé à Paris, en France, que le PDG De la fondation, Karine-Iseult Ipersiel, a été inspirée par la note du rôle important de ce lieu pour les femmes touchées par le cancer du sein.

Maison Rose propose une multitude de services gratuits offerts par des professionnels, tels que le soutien psychologique, les services d’esthétique onco, les ateliers de yoga adaptés et les ateliers de discussion avec un travailleur psychosocial et des groupes de soutien. L’objectif de cet espace est de transformer le soutien des patients et de leurs proches.

L’idée ici est que tout est gratuit, souligne Mme Ippersiel lors d’une visite dans les lieux. Il n’y a pas de programme où les patients paient et il n’y a pas de limite de temps. Si vous avez eu un cancer du sein, vous pouvez faire du yoga approprié et il y aura le service de garderie pour gérer l’heure de votre cours de yoga afin que vous puissiez prendre soin des enfants, que vous avez ce moment qui vous appartient pour vous restaurer et prendre le temps de prendre soin de vous.

Une première maison rose à Montréal pour les personnes touchées par le cancer du sein -.

Ouvert en plein écran

Anick Lemay, porte-parole de Maison Rose et Karine-Iiseult Ippersiel, PDG de la Québec Cancer Foundation, a inauguré le nouvel établissement à Montréal, le 1er mai 2025.

Photo: Canadian Press / Christinne Muschi

L’actrice Anick Lemay, qui est la porte-parole de la Rose House, a déclaré qu’elle aurait aimé avoir un endroit comme celui-ci lorsqu’elle a reçu son diagnostic.

Avoir accès à un endroit, vitrine, avec des services gratuits, un soutien, l’écoute: cela changera la vie des filles. Parce que honnêtement, il est coûteux d’avoir un cancer. Tous ces professionnels sont généralement [plus de] 100 $ par sessiondit-elle.

Il fait également valoir que les patients peuvent tisser de nouvelles amitiés. Pour en parler avec des gens qui vivent la même chose que toi, ça change toutdit Mme Lemay.

Elle-même s’est fait de nouveaux amis grâce à son épreuve et ils ne se sont pas laissés depuis sept ans, a-t-elle déclaré.

Nous nous disons ce que nous ne pouvons pas dire à nos soignants, à nos amours, car cela les effrayerait, soit ils seront dans un état de vulnérabilité parce qu’ils ne sauraient pas quoi diretémoigne de Mme Lemay.

Démystifier et éduquer

L’établissement propose également des conférences chaque mois sur des sujets spécifiques, par exemple sur l’immunothérapie ou la reconstruction mammaire.

La composante éducative est importante pour Mme Ippersiel qui spécifie que chaque cancer du sein est différent.

Il n’y a pas deux de ces cancers et ce n’est pas l’oncologue qui a le temps de vous expliquer votre maladie. L’infirmière pivot est submergée, donc elle n’a pas non plus le temps. Nous sommes donc ici pour vraiment démystifier, éduquer, puis donner »autonomisation«C’est aux femmes de faire des choix dans leur trajectoire de soins.

Une citation de Karine-Iiseult Ippersiel, PDG de la Québec Breast Cancer Foundation

Les groupes de discussion offerts sont adaptés à la réalité des gens. Ils doivent être seuls et ensuite parler ensemble de manière confidentielle ou informelle au sommet [à la machine à café]explique Mme Ippersiel. Par exemple, il existe un groupe pour les jeunes patientes âgés de 20 à 30 ans et pour ceux atteints d’un cancer du sein du stade qui n’ont pas de pronostic de guérison favorable.

Karine-Iiseult Ippersiel pose à côté de l'affiche de la nouvelle Rose House.

Ouvert en plein écran

Karine-Iiseult Ippersiel, PDG de la Québec Breast Cancer Foundation

Photo: Canadian Press / Christinne Muschi

Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes. Au Québec, il est évalué qu’une femme en huit sera atteinte au cours de sa vie. Environ 16% des cancers du sein sont diagnostiqués chez les femmes âgées de 50 ans et moins, et en moyenne, quatre Québecers meurent chaque jour.

Au Québec, le programme de dépistage du cancer du sein du Québec invite les femmes âgées de 50 à 74 ans à passer une mammographie tous les deux ans.

Dès que la maladie est annoncée, les patients et leurs proches pourront assister à la maison rose. Les programmes pilotes de soutien dirigées par des professionnels seront également établis dans l’établissement afin de les déployer à plus grande échelle.

Le programme complet de la Rose House est disponible sur le site Web de la Québec Cancer Foundation. Plus d’une centaine de personnes peuvent être accueillies par les bénévoles chaque jour.

Les femmes, les hommes et les personnes issus de la diversité des sexes affectés par le cancer du sein sont les bienvenus. Il est également possible que ce dernier se rencontre simplement de manger ensemble dans l’établissement.

Maison Rose est située à proximité de plusieurs établissements de santé, au 1111 Avenue Laurier Ouest, à Montréal. Il est également possible de louer des chambres pour le grand public, un moyen pour la fondation d’exploiter ce nouveau projet.

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