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Une vaste étude confirme l’efficacité du Beyfortus contre les infections graves -.

Une vaste étude confirme l’efficacité du Beyfortus contre les infections graves -.
Une vaste étude confirme l’efficacité du Beyfortus contre les infections graves -.
Un médecin a injecté un bébé, à Quimper, à Finistère, le 31 octobre 2017. Fred Tanneau / AFP

Beyfortus, le traitement destiné à immuniser les bébés contre le virus principal qui provoque la bronchiolite, est très efficace pour prévenir les infections graves par le virus respiratoire syncytial (VR) chez les nourrissons, confirme une grande analyse publiée le vendredi 2 mai.

Des études nationales avaient déjà conclu que ce traitement avait limité les hospitalisations des bébés, mais cela révélé dans la revue La santé de Lancet Child & Adolescent Donne le panorama le plus solide de l’état de connaissance. Si c’est généralement sans gravité, la bronchiolite, qui provoque des difficultés respiratoires, en particulier pour les bébés au cours des six premiers mois de leur vie, peut parfois conduire à l’urgence et à l’hospitalisation.

Le Beyfortus fait partie d’une série de traitements innovants qui visent à prévenir ou à limiter l’infection par le virus principal derrière cette maladie. Nirsevimab, le nom de la molécule, n’est pas un vaccin même s’il est injectable, mais un traitement préventif empêchant le virus d’infecter le corps. Après des essais cliniques réussis, cet anticorps monoclonal – développé par Sanofi en partenariat avec l’astrazeneca britannique – a été approuvé par plusieurs organismes de réglementation en 2023 puis mis à disposition dans certains pays à revenu élevé.

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Efficacité variable en fonction du pays

Selon la méta-analyse, publiée vendredi 27 études réalisées au cours de la saison VRS 2023-2024 dans cinq pays (France, Italie, Luxembourg, Espagne, États-Unis), le Nirsevimab réduit la moyenne du risque d’hospitalisation en raison de l’infection par le principal virus de Bronchiolite dans les enfants 121%.

Cette immunisation semblait plus efficace pour empêcher l’hospitalisation des nourrissons sur 3 mois (81%) que ceux de 3 mois ou moins (76%), ont observé ses auteurs.

L’efficacité du norrois sur la réduction des hospitalisations liées à la bronchiolite, cependant, semblait variable en fonction du pays, plus élevée aux États-Unis (93%) qu’en Espagne (83%) ou en France (76%). Explication possible, selon les chercheurs: une proportion plus élevée de nourrissons à haut risque d’infection grave a reçu ce traitement aux États-Unis, où cette catégorie était une priorité au cours de la saison de bronchiolite 2023-2024 en raison d’un approvisionnement limité de Beyfortus. Il faudrait plus de recherches pour vérifier cette hypothèse.

Cette méta-analyse a des limites, reconnaît ses auteurs. Les études prises en compte étaient observationnelles, ce qui peut conduire à des biais liés aux problèmes de santé sous-jacents, au statut socio-économique ou aux différences régionales dans l’accès aux soins.

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Le monde avec AFP

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