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«Ce n’est pas un miracle mais nous entrons dans l’histoire!»

«Ce n’est pas un miracle mais nous entrons dans l’histoire!»
«Ce n’est pas un miracle mais nous entrons dans l’histoire!»

L’année 2025 révolutionnera-t-elle la gestion de la maladie d’Alzheimer? La réponse pourrait être affirmative si nous croyons les derniers rebondissements qui ont subi un traitement prometteur. Après avoir été initialement jugée trop dangereuse, le «Lecanemab» développé par la société japonaise Eisai vient d’obtenir l’autorisation de son marketing par l’Union européenne. La fin d’un feuilleton avec des épisodes après trois décisions contraires de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et plus d’une année de procédure. En juillet dernier, l’EMA s’est opposée à la commercialisation de ce médicament déjà autorisé depuis 2023 aux États-Unis et dans de nombreux autres pays comme le Japon et le Royaume-Uni. Sous la pression des associations de patients en particulier, l’EMA a finalement rouvert le dossier.

Nous attendons la prochaine étape«, Réjouit le professeur Mathieu Ceccaldi, neurologue à l’assistance publique – les hôpitaux de Marseille (AP -HM) et le directeur du Paca West Regional Alzheimer Memory Expert Center.»Les agences nationales de la haute autorité pour la santé (HAD) et de l’Agence de surveillance des médicaments (ANSM) décideront bientôt. En parallèle, une demande d’accès anticipé a été faite par le laboratoire EISAI afin que Lecanemab puisse être donné à l’hôpital cet été.

Des centres spécialisés sont organisés avant l’arrivée des premiers patients

La clé de cette avance: une meilleure connaissance du rôle central joué par la protéine amyloïde dans la maladie. “”Le mécanisme des anticorps consiste à neutraliser la protéine amyloïde présente dans le cerveau, à la regarder puis à la nettoyer. Les effets symptomatiques ne sont pas immédiats. Ce médicament agit dans le temps en ralentissant ses progrès. 18 mois de traitement, sauf environ quatre à six mois de vie indépendamment. C’est petit mais c’est déjà ça. C’est ce que les résultats d’une vaste étude lancée aux États-Unis ont montré«Poursuise le neurologue.»Mieux encore, après 36 mois, l’effet se poursuit, il y a même une accentuation. Le déclin est moins marqué même si les patients ne le perçoivent pas. C’est une motivation pour continuer.

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