Les chercheurs ont suivi 371 personnes nées en 1959, interrogées à plusieurs étapes de leur vie (27, 36, 42, 50 et 61 ans). L’observation est claire: si les conséquences d’un style de vie festif semblent minimes dans la vingtaine, elles deviennent tangibles de la trentaine et persistent bien au-delà. L’étude révèle une forte corrélation entre ces habitudes et une augmentation des cas de dépression, des cancers, des maladies cardiaques et pulmonaires, ainsi qu’un risque accru de décès prématuré.
Une découverte belge offre un nouvel espoir dans la lutte contre les cancers du sein et de la prostate
«Des maladies telles que le cancer ou les conditions cardiovasculaires sont parmi les principales causes de décès dans le monde.
Selon le chercheur, il est essentiel de cibler les comportements risqués dès le plus jeune âge, comme le tabac, la consommation excessive d’alcool ou de sédentaryaires, afin de limiter les effets cumulatifs. «Ces habitudes, si elles ne sont pas modifiées, ont des conséquences durables, parfois irréversibles, sur la santé physique et mentale.»
L’étude est néanmoins rassurante: des changements positifs sont toujours possibles après le plafond de la quarantaine. «Il n’est jamais trop tard pour améliorer son style de vie. Même à l’âge mature, ces ajustements peuvent avoir un effet de santé à long terme significatif», conclut-elle.
Un message qui trouve l’écho en Belgique, où la santé mentale des années 30, affaiblie par le stress pandémique et économique, attire de plus en plus l’attention des autorités publiques.
«Il y a un changement de mentalité par rapport à la consommation d’alcool»