À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout dans la course, son bureau dans son sac à dos, à la recherche de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les cercles de cette chronique urbaine.
Des cafés fermentés avec des fruits exotiques, des cafés haut de gamme chers comme du champagne, un café de style marie-entier avec des arômes de glaçage aux fraises et des cafés italiens plus classiques couleront vers des vagues pour des milliers de caféine de visiteur ce week-end à Montréal.
Les microtorrefecteurs du Québec pratiquent la devise des trois mousquetaires: Un pour tout le monde, tout pour un.
Ils seront rassemblés au même endroit à la fin de la semaine… ou presque.
Trop de personnes veulent participer à l’événement collectif du café, à la Société des Arts Technologie, sur le boulevard Saint-Laurent, ils ont dû couper la poire en deux.
«Seize torréfacteurs auront leurs kiosques samedi et ils donneront leur place à seize autres torréfacteurs dimanche, afin que les visiteurs puissent venir deux jours de suite et rencontrer différentes personnes», se réjouit de Maxime Richard, l’un des co-fondateurs.
Seuls les cafés spécialisés traçables et juste sont éligibles, ce qui explique l’absence des grandes marques habituelles.
Un nouveau classique de Montréal
Organisé dans une pièce simple en 2023, Café CollectIf est déjà devenu un festival qui monopolise SAT, y compris son célèbre dôme, et qui attend plus de 3000 participants. (L’année prochaine, nous regardons déjà le grand quai du port.)
Au menu de ce spectacle: compétition de baristas, réunions avec des professionnels du café, ateliers de dégustation, équipement pour les ventes d’équipements, etc.
«Le but de l’événement est de démocratiser les connaissances et l’amour du café», explique M. Richard, qui est le propriétaire fondateur des Pista Cafes à Montréal et qui se consacre à plein temps trois mois pour organiser ce nouveau classique de Montréal.

Maxime Richard dans sa branche de Pista, rue Masson. Louis-Philippe Messier
Sur place, vous pouvez goûter un café «cher comme Champagne», le Wilton Benitez, de Pista, 50 $ pour 167 $ par kilo, parmi des centaines de curiosités.
Un torréfacteur
Je suis mystifiée par les graphiques savants à l’écran qu’Elizabeth Kelly, co-fondatrice de la marque ZA & CLO, surveille son lot de marque de «glaçage» pour l’événement.
«J’aime les cafés froussard Et, comme les femmes sont rares dans la profession, je m’assure de me démarquer avec un style qui détaille et en supposant mon goût pour les bonbons et les bonbons », confie Mmoi Kelly.

La torréfaction Elizabeth Kelly tient un paquet de son lot de «glaçage», à côté de Natalia Vilotijevic qui en a fait les graphismes et son consultant, Lyanna Labelle-Rocha, qui travaille normalement pour le torréfacteur de la jungle. Louis-Philippe Messier
Natalia Vilotijevic a coupé les sachets de «glaçage» de ZA et CLO dont le design de style Marie-Antoinette a conçu en ajoutant un fantasme: une sorte de star de porte-clés.

Un porte-clés étoilé décore le paquet de café. Louis-Philippe Messier
Je rencontre «Za» et Natalia dans l’espace de la Société canadienne de roasrefaction, près du canal de Lachine, dont plusieurs zones rôties locales partagent les machines.
Là, Éric Gingras, de Canal, me fait sentir un lot très spécial.
Un parfum puissamment convenu me fait soupçonner la fermentation avec du pamplemousse, mais non.
«C’est le caractère fruité exotique du café lui-même que vous pouvez ressentir car il a fermenté dans l’anaérobie (sans air) et qu’il a augmenté sa saveur décuplé», pense M. Gingras.
M. Gingras m’a ensuite servi une tasse de ce lot que les Braditas si succulentes en soi qu’il serait nécessaire d’imposer la prison à quiconque souhaite mélanger le lait! Je l’ai ravi de bonheur.

Éric Gingras, canal roasting Louis-Philippe Messier
- Quoi? Café collectif
- Quand? Samedi et dimanche de 9 h à 18 h
- Ou? À la Society of Technological Arts (SAT), sur le boulevard Saint-Laurent