Trouvez le podcast à l’origine de cette transcription dans Bête de Science. © Futura.
B.Terrestris, le Bourdon qui annonce le printemps
L ‘airair est doux, les oiseaux chantent joyeusement et les arbres ont trouvé leur couleurscouleurs. C’est le retour du printemps et avec lui, la valse des fondateurs de toutes sortes reprend. Parmi les premier à pointer la fin de leur néznézIl y en a un, un cheveux plus bruyant que les autres: le Bourdon. Son Dodue et sa silhouette velue alterneralterner Les stries noires et jaunes, à son tout blanc qui se remonte dans les airs jusqu’au rythme de son bourdonnement. Bombus Terrestris, c’est son nom latin, est le bourdon le plus commun en Europe, mais il se trouve partout dans le monde. Comme ses cousins, ses guêpes et ses fourmis, ce petit insecte volant qui peut atteindre 2 centimètres de long, est un hyménoptère. Il appartient à la vaste famille d’abeilles qui ont plusieurs milliers d’espèces. Comme eux, le Bumblebee terrestre est un pollinisateur essentiel pour le bon fonctionnement de la nature. Au cœur de l’effermescence du printemps, il a donc beaucoup à faire: suivons-le.
Difficile de faire plus de printemps: nous voici au cœur d’une fleur. Tout autour de nous, tous ses pétales, rassemblés sous la forme d’un vase, forment ce qu’on appelle le corollecorolle. Au milieu de cette corolle, les organes reproducteurs de la fleur. Tout au centre, nous voyons une sorte de tube long épais, surmonté d’un capuchon: c’est le pistilpistill’organe reproductif féminin de la fleur ou en d’autres termes, son ovaireovaire. Cet organe est entouré de plusieurs tiges très fines, terminées par des pompes moelleux qui sont en fait des réserves de pollenpollen : l’ensemble forme le étaminesétaminesqui constituent l’organe reproducteur masculin de la fleur. Oui, au cœur de cette fleur, comme dans la plupart d’entre eux, cohabite un organe reproducteur masculin et un organe reproductif féminin, ils seraient hermaphroditehermaphrodite.
Pour qu’une fleur puisse se reproduire et donner naissance à d’autres fleurs ou autres plantes, son organe reproducteur féminin, son pistil, doit entrer en contact avec le pollen d’une autre fleur de la même espèce. Mais c’est loin d’être facile: les fleurs ne peuvent pas bouger, et dans ces conditions, difficile à rencontrer! C’est là que notre champion de la journée entre en jeu. [un bourdonnement se fait de plus en plus présent]. Ici, c’est qui surgit très près de nous dans un rugissement intense. Le doux parfum et les couleurs chatoyantes de cette fleur l’ont attiré par nous. Sans attendre, il déploie son trompetrompec’est-dire sa langue, et le plonge dans le cœur de la fleur pour sucer le nectar, un liquideliquide Délicieusement doux qu’il aime. Tout à sa fête, notre cher compagnon laisse tomber une poudre jaune qui accrochait à ses cheveux et aux jambes lors de son stockage précédent: ce sont des grains de pollen. Ce pollen, tombant, est déposé sur le pistil de la fleur, le fertile et lui permettra donc de se transformer en fruits; Un fruit dont les graines accoucheront… à de nouvelles plantes!
C’est ce processus appelé pollinisation. Il peut avoir lieu grâce à l’eau ou secouersecouer Qui transporte le pollen au cœur des fleurs. Mais dans la grande majorité des cas, les pollinisateurs, comme le Bourdon – mais aussi les papillons, les fourmis, les guêpes, les mouches et même certains oiseaux et mammifèresmammifères Comme la chauve-souris – sont ceux qui s’occupent de cette mission de la plus haute importance. En volant de Flower in Bloom pour se régaler de lui-même, le Bourdon sèche sur son chemin le pollen qu’il récolte, et grâce à lui, le cycle de vie des plantes peut continuer. C’est un vrai jardinier! En outre, contrairement aux abeilles, qui sont un peu froides, le Bourdon n’a pas peur du mauvais temps. Dans son air maladroit, c’est un peu difficile à cuisiner! Une capacité extraordinaire lui permet de braver le froid: il est endotherme. En vibrant les muscles qui lui permettent de voler, le Bumblebee produit le sien chaleurchaleur ! Il n’est donc pas nécessaire d’attendre le soleilsoleil Daign pour pointer le nez pour commencer à stimuler, le Bourdon travaille du matin au soir, du printemps auautomneautomne.
Un pollinisateur essentiel menacé par les activités humaines
Ici, c’est notre champion, qui reprend son vol, direction le nid où le nectar et le pollen qu’il récoltent serviront à nourrir sa colonie. Parce que si de nombreux pollinisateurs, comme les os, vivent des vies solitaires, le Bourdon est pour sa part, un insecte social. Dans sa colonie, plusieurs centaines de personnes vivent à la suite d’une organisation précise, sous la direction d’une reine. C’était elle qui a fait sous terreterreDans l’ancien terrier d’une souris, le nid rond où vivent les Bourdons. Le nid est composé de débris végétaux et coconscocons de cire cette maison larveslarvesBébés de Bourdons. Et parmi les Bourdons, chacun a son rôle à jouer: la reine fonde la colonie et fait les premières dispositions, les mâles sont utilisés pour la reproduction, et les femmes, appelées travailleurs, sont distribuées les tâches entre les soins des larves et la récolte du nectar et du pollen. Notre champion de la journée est donc un champion! Comme les abeilles domestiques, les bourdons produisent du miel qu’ils se nourrissent, mais en quantité bien inférieure à leurs cousins. La fin de l’été marque la fin du règne de la reine et la fin de la colonie. C’est alors que les nouvelles reines, plus jeunes, ont quitté la colonie à la recherche d’un petit coin confortable où fonder une famille.
Comme tous les pollinisateurs, le bourdonnement terrestre est menacé par les activités humaines, la pollution et l’utilisation intensive de pesticidespesticides. Il est cependant essentiel de protéger ce petit artisan de la nature, car son rôle, complémentaire à celui de toutes les autres abeilles, papillons et mouches est essentiel: sans pollinisation, ni fruits, ni légumes, ni naissances, sans pollinisation toute la vie sur terre, le tout n’est menacé. Comme ce qu’un très petit insecte peut jouer un grand rôle sur l’échelle de la planète.
Le camion et le charmecharme Bourdon lui a joué quelques tours: considéré, disons, moins excitant que ses abeilles cousins, il a longtemps été abandonné par la recherche scientifique. Mais aujourd’hui leintelligenceintelligence de cet animal – y compris le cerveaucerveau est la taille d’une graine de sésame – fascine. Et pour une bonne raison, ses nombreux talents sont surprenants.
Joueurs et bons étudiants, les Bourdons ont-ils une culture?
De nombreuses expériences ont été réalisées sur le paquet de laboratoire. Certains pour tester sa capacité à s’orienter, ce qui est excellent: il cherche et apprend les chemins les plus courts qui mènent à ses fleurs préférées; d’autres pour comprendre sa vision des couleurs, le bourdon voit le vert, le bleu et même ultra-violetultra-violetmais pas la couleur rouge; Et d’autres encore pour tester ses préférences matièrematière de l’art: Et là, il semblerait que Bombus Terretris ait une faiblesse pour la célèbre peinture du peintre néerlandais Vincent van Gogh, le tournesoltournesol.
D’autres expériences tout aussi imaginatives ont révélé des aspects insoupçonnés de sa personnalité. Par exemple, lorsque les scientifiques ont éclaté de perles, il les glisse, le saisit et le roule spontanément, sans attendre la moindre récompense. En fait, ils jouent le ballon! En outre, les jeunes jeunes Bumblebees jouent plus et plus longtemps que les Bourdons plus âgés.
Même face à des situations qu’il n’a jamais pu rencontrer dans la nature, le Bourdon surprend les scientifiques par sa capacité à s’adapter. Par exemple, un bourdon qui est présenté avec une gâterie attachée à un morceau de chaîne est capable d’apprendre à tirer sur la chaîne pour récupérer votre petite collation. Et cela, juste en observant l’un de ses camarades le faisant. Parfois, il fait même sans exemple, lui-même le gastronomique Bumblebee tire sur la corde pour atteindre sa récompense. Être en mesure d’utiliser une chaîne de cette manière, c’est pouvoir innover, apprendre, mémoriser une technique, mais aussi la transmettre à d’autres bourdons, par apprentissage. Et cela en est capable est capable même lorsque l’exercice est terriblement compliqué.
Ceci est démontré par une autre étude fascinante. Au cours d’une expérience, les scientifiques ont mis en place un vrai mal de tête, une sorte de puzzle qui est si compliqué qu’un seul Bumblebee est absolument incapable de le résoudre. Pour tester la transmission des techniques entre les bourdons, les scientifiques ont appris la solution du puzzle à l’un d’eux. Ensuite, ils ont permis à d’autres Bourdons de l’observer pendant qu’il a confronté l’exercice. Après avoir regardé le Bourdon entraîné, les Bumblebees naïfs, qui n’avaient jamais vu le puzzle, ont pu résoudre le puzzle. Ils avaient appris une technique complexe, observant leur camarade.
Il s’agit d’une énorme découverte, car cela signifie que les bourdons sont capables d’apprendre et de transmettre des comportements complexes qui vont au-delà de l’intelligence de chaque bourdon, de chaque individu – ce sont des comportements qu’ils apprennent avec plusieurs, collectivement. Cette capacité est à la base de ce qu’on appelle la culture, c’est-à-dire toutes les connaissances, les comportements et les techniques qu’un groupe d’animaux partage, est transmise de génération en génération et s’améliore avec le temps. Il est encore trop tôt pour parler de la culture dans le Bourdon, mais sa capacité à apprendre des autres est très prometteuse et sacrément impressionnante pour un petit brouillard de dilettante!