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Comment Trump bouleverse la géopolitique mondiale de la santé -.

Comment Trump bouleverse la géopolitique mondiale de la santé -.
Comment Trump bouleverse la géopolitique mondiale de la santé -.

Il n’a pas fallu longtemps avant que l’ouragan Trump ne commence à balayer les principes fondamentaux de la santé mondiale et à bouleverser la cartographie et les relations géopolitiques du pouvoir qu’elle attire. Dans les jours qui ont suivi son installation à la Maison Blanche, le nouveau président a licencié la participation américaine au budget de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a été créé en 2023 à 1,100 milliard de dollars de contributions «obligatoires» et «volontaires».

Elon Musk, promu aux ordres du ministère de l’efficacité du gouvernement (DOGE), a mis fin à l’USAID USAID Agency – le près de 43 milliards de dollars alloués couvre 42% de l’aide humanitaire déployée sur la planète.

Rendre l’Amérique malade à nouveau

La nomination de Robert F. Kennedy Jr au Secrétariat de l’État pour la santé n’a pas manqué à la peur: vaccino-sceptique et complot, le neveu de JFK a corrigé en 2023 L’occurrence de l’autisme à l’inoculation des vaccins. Toutes les principales agences fédérales dédiées à la santé (Centers for Disease Control and Prevention, Food and Drug Administration, National Institutes of Health) sont ciblées par la politique de financement hémorragique et par les panneaux idéologiques ou commerciaux.

Emplois supprimés, subventions de recherche en suspension, effacement des données, coopération internationale et programmes multilatéraux hypothéqués, le tout dans un climat de terreur. Et l’énumération est loin d’être exhaustive. «La science n’est pas menacée: elle est maintenant interdite»Fulmine l’immunologue et directeur de l’Institut Pasteur Yasmine Belkaïd. «Elle est la première bouc émissaire de l’idéologie Trumpist», Corrobore Anne Sénéquier, médecin et chercheur en environnement de la santé à l’Institut des relations internationales et stratégiques. Les communautés scientifiques et médicales américaines et étrangères sont étonnées.

Quatre des dix premières organisations ou entreprises de lobbyistes américains évoluent dans le secteur de la santé.

Anne Sénéquier

Voilà pour la pointe de l’iceberg. En vertu de la ligne de flottaison, les décisions et leurs conséquences ne sont pas moins. Exemples? Le sort réservé à l’OMS compromet la capacité concertée des nations à répéter scientifiquement et politiquement à la survenue d’une nouvelle pandémie. Celui qui frappe l’USAID met en danger les patients atteints du SIDA, d’autres pathologies ou les victimes de la famine que les programmes ad hoc sont venus à la sauvetage.

Étant donné que la réalité mondiale de la santé est désormais dictée par l’hybridation de la santé humaine, animale, environnementale ou one-health, ou le retrait des États-Unis de l’accord sur le climat de Paris et l’avalanche de mesures consacrant le climatoscepticisme de Donald Trump couvrent l’avenir de la planète avec un spectre imprévisible.

Fléaux sanitaires

Dans ce contexte, les cartes géopolitiques mondiales pourraient être rebatminées. Aux États-Unis, des voix ont commencé à exprimer leur consternation. Il est peu probable que la nouvelle administration les compne, sauf pour considérer que la politique peut constituer un danger intérieur. “Qu’est-ce qui est inévitable”confirme Anne Sénéquier. Le pays propose une photographie paradoxale: la part du PIB dédiée à la santé est l’une des plus élevées au monde, mais l’espérance de vie ne cesse de soutenir.

La nouvelle politique n’est pas sur le point de résoudre les fléaux de la santé (obésité, diabète, précarité des plus vulnérables, etc.). Et comme la pandémie CoVVI-19 l’a prouvée, aucune frontière géographique ne peut bloquer la propagation d’une nouvelle catastrophe; Tout danger de santé apparaissant en dehors des États-Unis et favorisé par le chaos budgétaire et coopérationnel affectera mécaniquement le territoire américain.

Ne tombons pas dans le piège qu’il induit son silence; C’est un poids lourd de la santé mondiale.

Anne Sénéquier

Anne Sénéquier le confirme: En fin de compte, le leadership américain dans les documents industriels et de recherche devrait nécessairement entendre. Cependant, elle pointe une fine lueur d’espoir: «Quatre des dix premières organisations ou sociétés de lobbyistes américaines évoluent dans le secteur de la santé, et leur intérêt est de rendre l’administration à la raison.»

Il reste invariable: la doctrine prédatrice de l’économisme, de l’immédiateté, de la cupidité, du consumérisme, de l’extension est caractéristique de l’ADN américain et en attente de la santé. Cependant, à la fin du mandat de Trump, elle n’est pas sur le point d’être contestée.

Conséquences mondiales

La France n’a d’autre choix que de lier son sort à celle de l’Europe. «Les problèmes de santé sont devenus si colossaux que seule l’ampleur d’un continent (pays) convient». Y compris pour attirer tout cerveau dégoûté par l’activité de purge à travers l’Atlantique vers son sol. Mais l’auteur de «Géopolitique de la santé» (Eyrolles, 2 023), admet: en faveur de la pandémie de Covvi-19, la coordination intra-européenne a certainement enregistré des progrès substantiels, mais la santé reste un mantra ou même un dogme de souveraineté nationale.

Et la popularité croissante des logiques nationalistes dans la plupart des pays européens n’augmente aucune augmentation de l’intégration européenne. «Et qu’en est-il du contexte où, pour faire face à la menace russe, l’armement polarise l’attention… et la plupart des nouvelles priorités pour le financement public?».

Enfin, quelles réserves futures le pays brillent par sa discrétion: la Chine? «Ne tombons pas dans le piège que son silence induit; c’est un poids lourd de la santé mondiale» . Et prêt à se précipiter dans les violations ouvertes par l’isolationnisme américain dans les corps internationaux et le démantèlement de l’USAID.

«Pendant l’épidémie d’Ebola en 2014, la Chine, déjà très présente en Afrique, avait démontré son savoir-faire et sa capacité de mobilisation».Il ne fait aucun doute qu’il faudra un avantage définitif dans la reconfiguration de cette géopolitique sectorielle. Comme la France à une autre époque, elle mesure la quantité de santé constitue, à long terme, un puissant vecteur de soft power. En bref, le principal perdant de la politique de Trump devrait être nommé… États-Unis.

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