
Le lundi 28 avril 2025, une grande pluie est tombée sur la capitale et dans certaines capitales régionales. Pour Amadou Diakité, chef du service d’observation et de la prévention météorologique du Mali Météo, prévient que «Les prévisions semblent que la saison des pluies sera au début de cette année avec une fin tardive». Il ajoute que «le risque d’inondation est élevé. En avril, il est rare d’avoir une telle quantité de pluie, mais avec le changement climatique, tout peut arriver».
Le météorologue précise que «La saison des pluies commencera progressivement, avec de nombreuses manifestations pluvieuses et orageuses qui peuvent être intenses, accompagnées de phénomènes extrêmes tels que des vents violents, des inondations et une foudre».
Il invite la population à suivre les informations de la météo, qui fournit le journal quotidien, hebdomadaire et mensuel à temps. Selon lui, cela leur permettra de prendre des dispositions et de ne pas être surpris face à des phénomènes extrêmes. Dans certains districts de Bamako, l’eau a causé des dommages.
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Sougalo Kanté, un résident de Niamaroro, commune VI du district de Bamako, “Depuis 2012, les habitants de mon quartier ont été victimes d’inondations. Si le pont du district déborde, l’eau infiltrage les concessions».
Il ajoute que «De nombreuses familles n’ont pas respecté les instructions, y compris celle concernant la distance minimale des 10 mètres entre les concessions et le pont».
Pour Yacouba Kanté, «ce sont les constructions anarchiques réalisées dans le lit des rivières qui provoquent ces différentes inondations à Bamako». Il salue le désir des autorités d’échapper aux familles installées dans les rivières de Bamako.
Un remake de l’année dernière?
En 2024, avait déjà connu une année exceptionnellement pluvieuse avec «Précipitations les plus importantes depuis 1967Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. Ces pluies torrentielles avaient provoqué des inondations et monté les eaux de la rivière Niger à l’origine des inondations dévastatrices.
«CLes catastrophes ont touché 47 955 ménages, affectant un total de 264 648 personnes, dont 73 140 femmes et 117 626 enfants. Le record humain s’élève à 77 décès et 148 blessésA déploré le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général de brigade Daoud Aly Mohammédine.
Par Diemba Moussa Kone (Bamako, correspondance)
05/04/2025 à 10h01