Les initiatives et les commentaires insensés de Trump montrent clairement que c’est de plus en plus dangereux, non seulement pour les Américains, mais pour toute la planète. Ce qu’il faut faire?
Il n’y a qu’une seule façon «démocratique» de s’en débarrasser: un troisième mise en accusation pour le chasser du pouvoir.
Donald Trump est le troisième président contre lequel une procédure de licenciement a été entreprise sans succès. Et le premier à s’en tirer deux fois.
Au cours de sa première présidence, il a été acquitté qu’il voulait piéger le président ukrainien Zelensky dans une machination pour accuser Joe Biden de corruption et avoir provoqué l’insurrection contre le Capitole en janvier 2021.
Pour y parvenir, les démocrates doivent reprendre le contrôle du Congrès aux élections à mi-parcours de 2026. Mais, même là, il est très improbable, à moins que Trump ne perde complètement les pédales, qu’il peut être rejeté. Il faudrait en effet la majorité des deux tiers au Sénat.
Accusations contre Trump
Néanmoins, le soutien à la procédure de licenciement pourrait encore constituer une question importante dans les élections de l’année prochaine. En outre, un démocrate élu du Michigan, Shri Thanedar, a récemment présenté une série d’accusations qui devraient être conservées contre Trump.
Thanedar l’accuse d’avoir dépassé ses compétences présidentielles en ordonnant des expulsions illégales, sans se conformer aux décisions judiciaires et en abusant des pouvoirs du ministère de la Justice.
Il critique également Trump pour avoir abusé de ses pouvoirs en imposant des tâches de douane préjudiciables à l’économie américaine et en menaçant l’invasion et l’annexion des pays souverains, y compris le Canada.
Il le dénonce également pour avoir impliqué la liberté d’expression protégée par la Constitution, prenant des représailles contre les critiques, les médias et les universités.
Enfin, la création de son homme de main, Elon Musk, du ministère de l’efficacité du gouvernement (DOGE) violerait la Constitution.
La direction du Parti démocrate, qui n’avait pas autorisé Thanedar à agir, est un peu décontenancée par son initiative.
Les arguments en faveur d’une troisième procédure de licenciement sont convaincants. Politiquement, il est dans l’intérêt des démocrates de garder Trump responsable de ces actes, même s’il finit par échapper à une condamnation. L’équipe Trump prendrait également la menace au sérieux au point de se préparer déjà à y faire face.
Trump, un criminel répété
Le 30 mai 2024, Trump a été reconnu coupable de 34 accusations pour falsification des documents commerciaux. La condamnation prévue pour le 18 septembre a été reportée jusqu’au 26 novembre 2024. Le 10 janvier 2025, Trump, maintenant président, a reçu une libération inconditionnelle de sa peine. Il est le premier président des États-Unis à avoir été reconnu coupable de crimes graves. Il soutient à jamais la fonction présidentielle.
Les nouvelles pressions en faveur de son licenciement soulignent les divisions politiques profondes du pays et du Parti démocrate. Un parti qui a du mal à se remettre de sa défaite pour laquelle il est en grande partie responsable de ne pas s’être débarrassé du pathétique Joe Biden en temps opportun.