Déconstruire les tabous entourant la question de la menstruation impactant négativement le puits des jeunes filles dans les écoles. C’est ce que l’Éducation-Vie-Espérance Association (Eve) a été endurci mercredi, lors d’une session de sensibilisation ayant enregistré la présence de plus de 300 filles à Bargny. “Notre objectif en venant ici était de sensibiliser au maximum des jeunes filles dans cette ville de Bargny sur ce problème, de distribuer des kits de dignité pour leur montrer qu’il s’agit d’un phénomène naturel et qu’il ne doit pas être un freinage sur l’éducation et le succès”, a déclaré à la fin de la réunion, Fatou Mallo Thiam, vice-président de l’association dans les études, l’égalité des chances dans les zones vulneurs. La réunion a été une opportunité d’échanges et de partage d’expériences entre les jeunes filles et les panélistes. «Les règles sont une source d’abandon de l’école et d’abandonner les jeunes filles (…) Aujourd’hui, dans les villes, nous sommes confrontés à ces problèmes. Nous avons de jeunes filles qui ne peuvent pas se permettre d’acheter des serviettes hygiéniques. Qu’en est-il de ceux des villages?», Posé, réitérant l’engagement de l’association à investir davantage sur le problème. «Nous voulions commencer par des actions, faire une carte des environnements qui en ont le plus besoin et effectuer nos actions ciblées sur ce problème de règles et d’éducation, ainsi que le leadership», a-t-elle insisté. Diouf santué, pour sa part, a souligné l’importance de la conscience du problème des menstruations qui demeure, selon son objectif, «une question centrale mais en marge des préoccupations du système public général». “Des actions comme celles de l’Association Eve sont en direction de désagréger les jeunes filles”, a déclaré Diouf, l’un des animateurs du panel. Cela vient, selon lui, du programme d’éducation à la vie familiale (EVF), alourdie par un temps de temps insuffisant dans les écoles pour ses progrès optimaux. Les débats se sont également concentrés sur le leadership féminin. «Au-delà des menstruations, il y a un vrai sujet de la société où les jeunes femmes doivent exister, doivent être portées, doivent avoir des rôles modèles pour leur montrer que c’est possible. Nous devons déconstruire les croyances», a noté Carmen Thiam, animateur du panel dédié au leadership féminin. La journée a été organisée en collaboration avec la bibliothèque des médias Abass Ndione à Bargny qui a abrité l’événement.
Felious Badara Andreee – Abondantie.s