Le ministre de l’Immigration, de la Françage et de l’intégration, Jean-François Roberge, a annoncé jeudi que le gouvernement de Legault avait l’intention de réviser les garanties financières liées à l’admission d’étudiants étrangers.
Il a exprimé cette intention tandis que les révélations de Radio-Canada sur les Cégépiens africains frappées par des agences de recrutement malveillantes ont rebondi à l’Assemblée nationale.
Au cours de l’étude des crédits budgétaires du ministère de l’immigration, le critique libéral André Morin a interrogé le ministre Roberge sur les mécanismes mis en place pour s’assurer que les étudiants qui viennent au Québec ont suffisamment d’argent.

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André Morin, porte-parole de l’opposition officielle en termes d’immigration, de français et d’intégration (Photo d’archives)
Photo: Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Nous parlons de réseaux criminels qui ont malheureusement exploité des gens pour les amener à Cegeps. Que faites-vous pour empêcher cette situation? Nous apprenons que nous laissons les étudiants croire que tout est gratuit et quand ils arrivent ici, cela ne fonctionne pas. Qu’est-ce que le ministre et son ministère pour s’assurer que les étudiants étrangers auront les bonnes informations?
a demandé le député libéral.
Nous sommes conscients qu’il y a des problèmes
admitted Jean-François Roberge.
Il peut être nécessaire d’examiner les montants requis pour les étudiants étrangers. C’est quelque chose que nous analysons pour le moment. Je sais que le gouvernement fédéral a également posé cette question, pour arriver avec de nouveaux montants requis […] En fonction du calcul du coût de la vie
dit le ministre.
Plus tôt, le député Morin avait cité le président de la Fédération de Cégeps, Marie Montpetit, pour se rappeler qu’il est de la responsabilité des gouvernements de s’assurer que les étudiants ont la capacité financière de venir étudier au Québec.
Étudiants africains victimes de stratagèmes
Depuis la fin de la pandémie, le nombre d’étudiants africains a explosé à la fois dans les universités et dans le réseau universitaire. Plusieurs ont été victimes de promesses trompeuses des agences avec lesquelles ils ont fait des affaires pour choisir leur programme, leur école ou pour les soutenir dans leurs demandes de permis d’admission et d’étude.
Les universités étaient ciblées par des réseaux criminels qui ont orchestré l’arrivée massive des étudiants africains. Une enquête radio-cananale a montré que les pseudo-consultants dans l’immigration et les agences ont des fraudes les jeunes, mais que certains ont également utilisé leurs services pour garantir une entrée dans le pays afin de demander l’asile.

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Les Cegeps, comme celui de Jonquière, ont souffert du recrutement d’étudiants africains par des agences malveillantes. (Photo des archives)
Photo: Radio-Canada / Priscilla Plamondon-Lalencette
Les CEGEP ont reçu des agences à plus petite échelle qui sont des acces de désinformation et qui falsifient en particulier les preuves bancaires pour garantir l’entrée des ressortissants africains au Québec.
Face à de telles actions, le ministre Roberge a rappelé jeudi qu’il était nécessaire de reprendre le contrôle de l’arrivée des étudiants étrangers.
L’année dernière, plus de 5 965 personnes ont déposé une demande d’asile lorsqu’ils avaient un permis d’étude, les personnes arrivant au Québec avec de faux prétextes pour ensuite demander l’asile. Il y en a de plus en plus. En 2023, il était 2840 étudiants. Nous n’hésiterons donc pas à reprendre le contrôle de notre immigration
Il a dit.
Nous continuons à le blâmer. Nous continuerons d’accueillir. Certains étudiants étrangers deviendront alors des résidents permanents
a également assuré le ministre de l’immigration.