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Le 1er mai au Parlement au Québec -.

Le 1er mai au Parlement au Québec -.
Le 1er mai au Parlement au Québec -.

La tension augmente entre le gouvernement de Legault et les centres syndicaux, qui menacent de créer un mouvement comparable à celui du Spring Maple pour contrer le projet de loi 89 sur les frappes.

«Ce sera la question des prochaines élections», a déclaré le président de la Fédération des travailleurs québécois, Magali Picard, avant de parler du printemps 2012. «Il y a un gouvernement qui a perdu les élections en 2012 avec un érable printemps.» »

À l’époque, les électeurs ont «changé le gouvernement» même s’ils n’étaient pas tous d’accord avec la grève des étudiants, «a-t-elle ajouté.« D’un autre côté, ils ont voté parce qu’ils voulaient que les moyens de pression s’arrêtent, et c’est ce qui peut arriver. »»

Mmoi Picard a fait ces remarques jeudi après-midi à la fin d’une réunion avec le Premier ministre et ses collègues de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), du centre des syndicats démocratiques et du centre de l’Union du Québec.

Placé en février, le projet de loi 89 vise à «considérer les besoins de la population» en cas de grève ou de lock-out. S’il est adopté, de nouveaux critères pourraient être invoqués pour nécessiter un service minimum de services lors d’un conflit de main-d’œuvre. Il permettrait également au gouvernement de forcer, dans certains cas, l’intervention d’un arbitre autorisé à déterminer les conditions de travail.

«C’est un projet de loi qui, en réduisant l’équilibre des travailleurs et des travailleurs, les appauvra», a dénoncé le président du CSN, Caroline Senneville.

Jeudi, le ministre du Travail, Jean Boulet, s’est défendu de vouloir saper les droits des travailleurs avec son projet de loi. “Nous ne mettons pas fin au droit de grève. Nous nous assurons qu’il existe des services minimaux qui sont maintenus pour protéger la population, en particulier ce qui est dans une situation d’impuissance ou de vulnérabilité”, a-t-il déclaré lorsque les questions avant la période de questions.

“Pour moi, le dialogue social est important et il doit continuer indépendamment des circonstances”, a-t-il ajouté, invitant les syndicats à proposer autre chose que le retrait pur et simple de son projet de loi.


Une «honte»

La réunion entre le Premier ministre et les syndicats avait été prévue au cours de la Journée internationale des travailleurs et dont le gouvernement avait souligné l’importance au salon rouge plus tôt.

Mais pendant la même période de questions, le Premier ministre avait été contre un groupe de membres du syndicat. C’est une «honte» que les manifestants se sont rendus à la résidence du ministre du Travail, Jean Boulet, ce week-end, a-t-il dit, pitum.

Le Premier ministre a déploré la décision de Québec Solidaire (QS) de refuser d’accorder son consentement à une motion déposée la veille pour dénoncer la démonstration organisée par l’alliance Ouvriere, le syndicat d’Amazon Laval-CSN et le mouvement «ici, sur Boycotte Amazon». Ce dernier a démontré à nouveau jeudi matin devant l’Assemblée nationale. “Honte à Québec Solidaire!” Honte totale! Avait lancé M. Legault.

Interrogé à ce sujet, Caroline Senneville a fait valoir qu’elle n’avait rien à voir avec cet événement et qu’elle a réprimandé de telles méthodes. «Nous ne savions pas, nous n’étions pas derrière cela. […] Nous n’avons pas de démonstrations devant les résidences. »»

Le matin, le syndicat des travailleurs d’Amazon Laval-CSN a déclaré qu’il a déclaré que le ministre “refuse toujours de qualifier le rejet massif de 4 700 personnes en crise”.

“Nous avons tout essayé pour que M. Boulet nous entende, mais il continue de tourner une oreille sourd. Nous sommes allés à son domicile samedi et il n’a pas aimé, alors nous sommes venus à l’Assemblée nationale. Va-t-il enfin écouter les travailleurs, ou commencer à dire dans les médias que nous exagérons pour éviter de parler du vrai problème?”, A déclaré le président de l’Union, Félix Trudeau.

Alors que les travailleurs ont démontré à l’extérieur, Jean Boulet a déposé une requête au salon rouge pour «que l’Assemblée nationale souligne la Journée internationale des travailleurs, qui se déroule sur 1est Mai et qui est célébré depuis plus de 100 ans ». Québec Solidaire a refusé de le débattre.

«Il y a toujours un contexte à un mouvement. Le contexte existe, alors nous ne sommes pas en mesure… il est impossible de ne pas considérer le contexte dans le travail que nous faisons», a expliqué le porte-parole temporaire des QS, Guillaume Cliche-Rivard, ajoutant qu’il avait proposé plusieurs amendements qui ont été refusés par le gouvernement.

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