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1er mai | Dans la rue par des centaines contre l’austérité -.

Inquiets des compressions budgétaires du gouvernement de Legault, des centaines de manifestants ont défilé dans les rues du district de Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.

Mis à jour hier à 23h08
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«Nous sommes ici aujourd’hui parce que les gouvernements successifs en adoptent l’un derrière l’autre des politiques d’austérité qui sapent les services qui sont adressés directement à la population», a déclaré Dominique Daigneault, a coché l’événement.

Photo Dominick Gravel, La Presse

Dominique Daigneault, co-spokesperson for the event

Le rassemblement, qui a commencé à Park Lacette, a été organisé par la coalition de 1est Mai, un groupe de groupes syndicaux, communautaires, étudiants et de la société civile.

Les organisateurs de l’événement estiment que les mesures d’austérité imposées par le CAQ nuisent au filet social qui définit le Québec.

“Ils évoquent des déficits pour justifier ces compressions, tandis que dans une désinvolture totale, ils gaspillent les fonds publics dans des catastrophes comme Northvolt ou Saaqclic”, a déploré Dominique Daignault, qui dit qu’il est particulièrement préoccupé par le projet de loi 89, qui “limiterait le droit de frapper”.

Photo Dominick Gravel, La Presse

Les organisateurs de l’événement estiment que les mesures d’austérité imposées par le CAQ nuisent au filet social qui définit le Québec.

Les travailleurs de l’immigration subissent le contrecoup de ces coupes, selon Cheolki Yoon, co-sponsor du rallye.

«Ces dernières années, les dirigeants ont injustement soulignent les migrants et les immigrants comme responsables des problèmes de nos services sociaux, mais c’est faux», pense-t-il. Il s’agit d’une stratégie pour cacher l’échec de leurs politiques publiques. »»

Photo Dominick Gravel, La Presse

Les travailleurs de l’immigration subissent le contrecoup de ces coupes, selon Cheolki Yoon, co-sponsor du rallye.

Le combat continue

La foule épaisse qui sillonnait les rues de Hochelaga était composée de plus jeunes et plus âgés, la plupart parmi les logos d’organisations syndicales.

Le climat politique actuel, associé au projet de loi 89, attire plus de personnes dans la rue, selon ève Dumas-Bergeron, enseignante à Cégep. “Nous ressentons un tournant autoritaire de la part du gouvernement, comme avec l’utilisation du bâillon répété pour adopter beaucoup de factures”, a-t-elle déclaré. C’est inquiétant. “

Photo Dominick Gravel, La Presse

Eve Dumas Bergeron

L’ancien membre du CSN a pris sa retraite aujourd’hui, Lise Pru’homme estimé à sa trentième manifestation de 1est peut. «Je pense que je n’en ai jamais manqué!» «, A-t-elle ajouté.

Son amie et ancienne collègue, Carmelle Vigneault, ouvre. “Et avec le projet de loi 89, c’est d’autant plus important parce que les droits syndicaux sont en train de se retirer”, a-t-elle déclaré.

Photo Dominick Gravel, La Presse

Carmelle Vigneault

Les deux manifestants ont déclaré avoir vu l’état des travailleurs s’améliorer, au cours de leurs trente années de participation syndicale. Mais le combat se poursuit, selon leur ami Ninon LePage, a également pris sa retraite du CSN. “Nous avons réalisé des revenus, mais nous devons nous assurer de les revendiquer toujours, car rien ne soit gagné”, a-t-elle déclaré.

Tensions avec des policiers

Un autre événement, organisé par la convergence des luttes anti-capitalistes (Clack) en même temps, s’est terminée par sept arrestations, selon le SPVM.

Le regroupement a eu lieu un peu plus loin au Raymond-Prefontaine Park. Même avant le début des premiers discours, de nombreux agents du service de police de Montréal (SPVM) avaient commencé à entourer les dizaines de manifestants, qui ont scandé des slogans dénigrant la police.

Photo Dominick Gravel, La Presse

La tension entre les manifestants et la police était palpable dès le début de la collecte

Dans un discours, un démonstrateur a déploré que les gouvernements «ne font rien» pour contrer la montée du coût de la vie et de la précarité à travers le pays. “Même si nous étions sauvés du droit des conservateurs, l’injustice continuera ici comme ailleurs”, a-t-elle déclaré.

Après quelques altercations avec la police, les manifestants ont commencé à défiler dans les rues voisines, bannière à la main, escortée par plusieurs dizaines de policiers.

Photo Dominick Gravel, La Presse

En marge des discours, un policier a suggéré à un manifestant qui a amené un bébé contre elle à partir, affirmant que la manifestation pourrait devenir dangereuse. La mère a refusé.

La manifestation s’est terminée vers 20h30, après que la police a ciblé l’un des manifestants de la foule pour l’arrêter, selon Jean-Pierre Brabant, porte-parole du SPVM, qui rapporte que les manifestants ont ensuite lancé des objets et des pièces pyrotechniques sur les agents. La police a ensuite distribué du gaz irritant aux manifestants et dispersé la foule, selon le SPVM.

Un policier a été blessé, selon le SPVM, mais nous n’avons pas peur pour sa vie. Il n’a pas été possible de confirmer l’urgence en matière de santé si les manifestants ont été blessés. Les manifestants arrêtés sont accusés d’agression, de menaces, d’obstacles aux travaux de la police et d’agression armée.

Photo Dominick Gravel, La Presse

Le SPVM a déployé de nombreuses inscriptions pour contenir la démonstration

Le rassemblement visait à dénoncer le capitalisme et le fascisme, à un moment où «les discours réactionnaires et violents se multiplient» au Canada comme ailleurs dans le monde, selon le site Web du groupe.

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