Greffes de cornée et de cellules souches, chirurgies du cancer, soins intensifs dans le néonatalogie; L’hôpital Maisonneuve-Rosemont (RMR) rassemble une panoplie de soins d’expertise, bien que l’établissement soit en ruine depuis des années. Une chose est sûre, tous les Québeciers pourraient y être traités, donc les services offerts par les hauts dans leur domaine sont uniques et nets. Voici comment cet hôpital délabré se démarque:
Un laser révolutionnaire pour la cornée
Le RMR est de loin le leader du Québec pour la transplantation cornéenne, où 330 chirurgies sont effectuées par an. Un tout nouveau laser «révolutionnaire» vient d’être acheté.
L’établissement est également le plus grand centre du Canada pour l’uvéite, une inflammation de l’œil. Les services hyperspécialisés pour la rétinite pigmentaire et le glaucome ne sont nulle part ailleurs.
«Nous ne sommes pas seulement un hôpital de l’est de Montréal; 60% des visites dans des cliniques et des chirurgies externes sont destinées aux patients de l’extérieur en raison des domaines d’expertise», souligne le Dr Éric Fortin, coordinateur médical en ophtalmologie.
Depuis 2022, les spécialistes ont travaillé dans une salle louée à Rosemont, car les salles d’opération étaient trop délabrées. La clinique externe accueille plus de 80 000 patients chaque année et il y a 10 000 chirurgies.

Dr éric Fortin, coordinateur médical en ophtalmologie de HMR Courtoisie (HMR) Avec l’aimable autorisation (HMR)
Un leader pour les bébés émergents
Il s’agit de l’un des trois seuls établissements francophones de Montréal (avec le CUSM et l’hôpital général juif) qui peut traiter les mères qui ont de graves pathologies post-coupe et leur nouveau-né prématuré.
«Lorsque les patients arrivent de l’hôtel Chum Five Stars […]Ils ne sont pas confiants, ils pensent qu’ils arrivent dans le tiers monde! Conseil Dre Chantal Rivard, chef du département de gynécologie-obstétrique. Mais souvent, ils ne veulent pas être retransfert parce que notre personnel est trop fantastique. “
Le RMR est l’un des trois hôpitaux de la province qui accueillent le plus de bébés de néonatalogie. Parfois, les femmes sont installées dans des pièces avec quatre patients. La climatisation laisse également souvent quelque chose à désirer pendant l’été. Avec 3000 bébés nés chaque année, c’est plus que dans le petit ami.
«Si nous nous effondrons, Montréal a un problème. Le gouvernement ne réalise pas à quel point il est grave», elle déplore.

Dre Chantal Rivard, chef du département de gynécologie-obstétrique en HMR. Photo fournie par Dre Chantal Rivard
Traitement des sarcomes
L’équipe de sarcome multidisciplinaire basée sur HMR a géré le réseau provincial de tumeurs musculo-squelettiques (muscles, os, tissus mous) depuis 2016. L’équipe affaire à 1200 demandes de consultation de tout le Québec (30% sont des cancers). Lorsque les patients doivent être opérés, ils sont dirigés à trois endroits, y compris le RMR. Souvent, ces consultations permettent d’éviter les transferts inutiles de patients à Montréal.
«Nous avons des chirurgiens qui ne le font que», souligne le Dconcernant Sophie Mottard, chirurgien orthopédiste à l’hôpital pendant 18 ans. Nous ne sommes pas seulement un pion pour la population locale de Montréal, c’est aussi pour le Québec. Nous avons des patients partout! “
L’hôpital propose 18 000 rendez-vous en orthopédie par an.

Dr Sophie Mottard, orthopédiste spécialisée dans les sarcomes en HMR. Photo provided by Télé-Québec
Transplantation de cellules souches
L’hôpital atteindra bientôt la figure impressionnante des 5000 transplantations de cellules souches, un record au Québec. Ce traitement est largement utilisé dans le traitement des cancers (ganglions lymphatiques, os, leucémie).
“Il est clair que personne d’autre n’est autant de transplantations qu’ici, et très, très loin. Il y a des patients autour du Québec, dont la vie a été sauvée en HMR, et c’était le seul hôpital qui pourrait offrir ces traitements”, a déclaré le Dr Denis-Claude Roy, directeur du Département d’hématologie-Oncologie.
L’hôpital est également spécialisé dans les thérapies cellulaires (injection cellulaire pour lutter contre les virus ou les tumeurs). Cependant, la désuétude de la soirée de l’hôpital au recrutement.
«Lorsque vous avez un hôpital qui le déchire, il n’est pas très motivant. Cela affecte notre capacité à traiter les patients. L’infrastructure doit suivre», insiste-t-il.

Le Dr Denis-Claude Roy Doyen, directeur de l’hématologie-oncologie, dans HMR. Photo fournie par Sylvain Durocher
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