Une petite communauté de 3 500 âmes à Estrie ne dort pas depuis que Hydro-Québec veut venir planifier ses pylônes dans leur pays.
«Quand j’ouvre les rideaux le matin, je pleure. Tout d’un coup, tout s’effondre», explique Wet Eyes, le retraité Francine Laliberté, qui vit à Dunham.
Un jet de pierre d’elle, son mari, Jean-Luc Pari, a également des yeux mouillés.

Francine Laliberté et Jean-Luc Paé vivent un cauchemar. Leur situation financière à la retraite est susceptible d’être affaiblie. Personnage de photo francis
«Hydro-Québec ne se soucie pas de ce que les gens ressentent. Le pylône sera maximum 75 ou 100 mètres. C’est très proche», dit-il.
À la mi-avril, Le journal A raconté l’histoire d’un érable producteur de Saint-Alban irrité de voir de nouveaux pylônes qui peuvent éliminer les coupes.
À 235 kilomètres, les résidents de Dunham digèrent également la nouvelle ligne haute tension que la Crown Corporation souhaite planter.
Dans la région, l’ambition du PDG de Hydro, Michael Sabia, pour injecter 110 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour construire 5 000 kilomètres de transport est ressentie.
Le réseau électrique est fourni avec Estrie âgé de 150 ans. Il vieillit.
La construction du Brome et une nouvelle ligne iront de l’avant dans trois ans.

Fourni par hydro-québec

Tracé Fourni par hydro-québec
Près des maisons
Le maire de l’endroit, Pierre Janecek, ne veut rien savoir de ces monstres métalliques, qui surviendraient à 80% de son territoire.
«Hydro devra changer son fusil. Ils devront écouter un peu de citoyens et de maires à Brome-Missisquoi», laisse tomber le premier magistrat.
Parlez à Eric Jacques, le professeur qui craint que l’un des itinéraires proposés ne soit à cinquante pieds de son domicile. “C’est une invasion”, a-t-il déclaré.
«La nappe phréatique sera-t-elle touchée?» Il se demande.
Ci-dessus, George Lalonde nous montre la vue plongeante depuis sa véranda. “Les seuls gagnants sont Hydro-Québec”, afflige-t-il.

Éric Jacques saisit gras pourquoi les pylônes peuvent passer si près de sa maison, alors qu’il y a un certain nombre d’espaces autour. Personnage de photo francis

Les stimules courent le long de plusieurs routes locales. Personnage de photo francis

George Lalonde a quitté Montréal il y a environ quarante ans pour plus de tranquillité. Personnage de photo francis
À quelques rues, Nathalie Brault est également dévastée de voir ces cadres apparaître un jour dans sa cour, non loin de sa piscine.
«Nous nous battons contre Goliath. Je me réveille la nuit, et j’y pense», dit-elle.

«Airiez-vous ça, M. Sabia (PDG de Hydro-Québec), un pylône coincé sur votre maison?» Mervelle Nathalie Brault. Personnage de photo francis

C’est le rêve de trois générations qui est perdue pour Sarah Persons-Hodge. Personnage de photo francis
Plus loin, Sarah Persons-Hodge et son conjoint, William Robinson, se demandent s’ils rénoveront la maison comme prévu dans le giron familial depuis 1880.
«Nous avons peur de l’amortissement de nos biens», elle résume.
«À la fin de votre vie utile“
Chez Hydro-Québec, il est spécifié que la construction de la position et des lignes du brome est nécessaire car le réseau Estrie «est une capacité maximale».
Des pannes majeures, un délestage de chargement, une rupture de l’équipement… des pannes importantes ont déjà eu lieu en décembre 2022 et 2023.
«Les deux traces de l’étude qui traversent la municipalité de Dunham contournent les districts résidentiels», explique le porte-parole de Hydro, Pascal Poinlane.
La société Crown prévoit d’optimiser les itinéraires si nécessaire pour minimiser l’impact et offrir une compensation aux propriétaires qui accueillent les futures lignes.
BROME POST PROJET et sa ligne
- La construction de 120 kV d’une nouvelle position:
- La construction d’une ligne de transport à 120 kV, entre la nouvelle position et les lignes existantes de 120 kV;
- Le démantèlement de Sutton, Knowlton, Eastman Posts et certaines lignes à 49 kV.
(Source: Hydro-Québec)
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