Une réforme qui change Les règles du jeu
La nouvelle réglementation de l’électricité, fournie pour entrer en vigueur en janvier 2026, provient directement d’un désir européen de restructurer le marché de l’énergie. Son objectif affiché: renforcer la transparence, garantir l’offre et soutenir l’investissement dans les énergies renouvelables.
Mais cette réforme est basée sur un principe qui fait sauter les défenseurs des consommateurs: Les prix ne seront plus supervisés par les coûts de production, mais dépendront exclusivement des marchés en grosconnu pour leur extrême volatilité. Clair, Les factures des ménages pourraient prendre les prix du marché européen de l’électricitéavec tous les risques que cela présente en période de crise énergétique ou de tension géopolitique.
Une augmentation qui pourrait Coûter les ménages
Selon les projections de l’UFC-Que Choisir, la mise en œuvre de ce nouveau règlement conduirait à une augmentation moyenne de 19% des factures d’électricitésoit jusqu’à 250 euros supplémentaires par an pour une maison moyenne. Ce chiffre, basé sur une consommation annuelle classique de 4 500 kWh, reflète un scénario dans lequel les prix du marché restent élevés, comme cela a été le cas depuis la crise énergétique de 2022.
Les ménages chauffés à l’électricité ou aux familles grandes pourraient être encore plus fortement affectéalors que Les dispositifs de protection comme le taux réglementé sont susceptibles de perdre leur efficacité Face à cette libéralisation.
Voici un tableau synthétique des impacts estimés:
Prix déconnectés de La réalité de la production
UFC-Que Choisissez également la critique L’absurdité du modèle de fixation des prix : En France, plus de 60% de l’électricité est d’origine nucléaire, produite à un coût relativement stable et faible. Cependant, le système européen actuel oblige les États membres à aligner leurs prix sur le prix du MWH échangé sur le marché, augmentant souvent par des centrales à gaz ou au charbon utilisées dans d’autres pays.
Cette situation crée un paradoxe: la France produit une électricité peu coûteuse, mais les consommateurs paient comme s’il était produit à un prix élevé. L’association des consommateurs exige donc une réglementation fondée non sur le marché de gros, mais sur Coûts réels de la production nationaleplus stable et plus équitable.
Une alternative: Redistribuer les bénéfices de l’EDF
Dans sa dernière étude, l’UFC-Que Choisir fait avancer une solution alternative: Réorientation de la partie des bénéfices d’EDF aux ménages, sous la forme d’une baisse directe des factures. L’entreprise, désormais renvationnée, a réalisé des résultats solides en 2023 et 2024, en particulier grâce à l’augmentation des prix de l’électricité.
L’association offre une taxation renforcée de bénéfices exceptionnels fabriqué sur le marché de gros, accompagné d’un Redistribution complète vers les utilisateursPour compenser les effets de la réforme. Elle appelle également Garantir la durabilité du taux réglementéqui reste pour des millions de ménages une référence pour la stabilité et la sécurité.
Vigilance citoyenne face à un tournant d’énergie
Alors que la transition énergétique est sur les lèvres de chacun, L’équilibre entre la sobriété, la justice sociale et la compétitivité devient plus fragile que jamais. L’UFC-Que Choisir met en garde contre la réforme trop brutale, ce qui risquerait d’amplifier la précarité énergétique déjà subie par 12 millions de Français.
Le gouvernement, pour le moment, reste discret sur les modalités concrètes de l’application française de ce règlement européen. Mais confronté à des préoccupations croissantes, La pression augmente pour que les intérêts des consommateurs soient entendus et intégré dans les discussions futures.
À une époque où chaque euro compte pour les ménages, faire en sorte que l’électricité dépend d’un marché imprévisible est de faire quotidiennement un pari.