AA / Tunis / Salim Boussaïd
Un record de 6 légers blessés parmi la police et une cinquantaine d’arrestations a été établi jeudi par le ministre français de l’intérieur, Bruno Retailleau, à la fin des manifestations marquant la fête du Travail du 1er mai.
Bruno Retailleau a parlé dans une déclaration aux médias, dont un extrait a été partagé sur son compte officiel «X», jeudi, au début de la soirée.
“À ce stade de la manifestation à Paris, il y a six blessures légères parmi les policiers, quatre gendarmes et deux policiers, ainsi que plus de cinquante arrestations, notamment des blocs noirs”, a-t-il déclaré peu avant 21 h, heure française (19 h GMT).
Dans une déclaration précédente, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’une installation du parti socialiste avait été ciblée par les manifestants de Paris, nécessitant l’intervention de la police.
“La police est intervenue pour garantir les locaux et procéder à des arrestations”, a-t-il déclaré.
«Nous ne reculerons pas à la violence politique que l’extrême gauche essaie d’installer dans notre pays», a averti le ministre de l’Intérieur.
Après ces violences, les dirigeants du PS ont annoncé leur intention de déposer des plaintes. “Nous ne laisserons rien partir”, a averti Olivier Faure, premier secrétaire du PS pour son compte «X». “Nous n’accepterons jamais la violence des fanatiques qui ne servirons aucune cause et ne détruiserons pas les combats collectifs”, a-t-il ajouté.
Comme chaque 1er mai, de nombreux événements ont été organisés à travers la France.
Selon les chiffres officiels de la police, le nombre de manifestants était de 157 000 personnes, dont 32 000 à Paris, tandis que la confédération générale du travail (CGT) avance un chiffre de 300 000 manifestants dans toute la France, dont 100 000 à Paris.
Les manifestants ont défendu les droits des travailleurs et ont dénoncé les politiques sociales du gouvernement.
Le slogan «démission de Macron» a été scandé par des centaines de travailleurs.
«Travaillez moins pour mieux vivre», «détruit les capitaux, les travailleurs reconstruisez» ou «l’argent pour les salaires, pas pour les actionnaires», faisaient également partie des slogans levés à cette occasion.
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