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Les jeunes sont déçus -.

L’interdiction des cellules dans les écoles primaires et secondaires crée une vague de consternation chez plusieurs élèves qui ont déjà beaucoup de questions concernant cette nouvelle mesure qui entrera en vigueur à l’automne.

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“Ne pas avoir accès à votre cellulaire en classe, je suis d’accord à 100% avec cela pour rester concentré. D’un autre côté, il est exagéré pour ne pas y avoir droit pendant les pauses”, déplore Hiba Mchich, un étudiant de 17 ans qui étudie à l’école Jeanne-Mance, à Montréal.

Hiba Mchich âgé de 17 ans et son ami Ayoub Boumdi, 16 ans, ont profité d’un moment du soleil et de leur cellulaire avant la mise en œuvre d’une nouvelle mesure qui interdire son utilisation dans leur école secondaire à l’automne 2025. (1er mai 2025) (quoi) (ou) (pourquoi). Photo Marianne Langlois Photo Marianne Langlois

En septembre, tous les étudiants primaires et secondaires seront interdits d’accéder à leur école cellulaire et plusieurs d’entre eux sont inquiets.

«Je me demande comment ils géreront la situation… Je suis en outre, je suis dyslexique-dysorthographie, donc j’utilise mon téléphone portable comme outil d’apprentissage», dénonce Daphné Benard, un étudiant de 16 ans.

«Souvent, nos professeurs mettent des notes en ligne et nous l’avons immédiatement sur nos appareils. Même chose pour le réseau social Pinterest par exemple; nous sommes inspirés par nos projets d’art plastique», explique Léa Madani, 17 ans, qui va également à l’école Jeanne-Mance.

De gauche à droite Emily Azpuru, Léa Madani et Lou Dolivet, toutes les trois étudient à Jeanne-Mance High School à Montréal. Ils ont eu beaucoup de temps à dire sur l’interdiction du téléphone portable à l’école, mais ont également soulevé plusieurs questions concernant la mise en œuvre de cette nouvelle mesure (1er mai 2025) Photo Marianne Langlois Photo Marianne Langlois

Beaucoup de jeunes rencontrés par Le journal mentionné «être déçu» de cette mesure restrictive, car ils utilisent également leur téléphone portable pour planifier leurs voyages en bus, pour communiquer avec leurs parents ou écouter de la musique.

«Il est certain qu’en classe, cela nous permettra d’être mieux concentrés et d’être plus efficaces, mais les gens ne seront pas heureux», ajoute Lou Dolivet, également âgé de 17 ans.

Même histoire du côté du Rochebelle High School, au Québec.

“C’est une mauvaise nouvelle, nous allons être en secondaire l’année prochaine, nous allons vouloir prendre des photos pour faire des souvenirs, mais nous ne pourrons pas le faire”, a déclaré Ariane, étudiante de 4 anse Secondaire qui a préféré faire taire son nom de famille.

Pour d’autres, c’est l’occasion d’être plus dans le moment présent.

«Nous sommes plus avec nos amis, c’est sûr. Lorsque nous avons eu nos cellules, dès que nous avons eu une notification, nous l’avons regardée avant de passer du temps avec nos amis», commente Jeanne, 13 ans, qui étudie également à l’école de Rochebelle, où les cellules ont été interdites pour le plus jeune depuis le début de l’année scolaire.

Impact positif

Pour Michel Pellerin, professeur de remplacement à Primaire à Drummondville, c’est une excellente nouvelle.

“Enfin! Je suis totalement d’accord avec cette mesure. Personnellement, je l’ai déjà interdit en classe parce qu’il y a des étudiants qui regardent leur téléphone portable plutôt que d’écouter”, dit-il.

Au-delà des nombreux aspects positifs de la socialisation, de la concentration et de la santé mentale, l’enseignant en psychoéducation de l’Université de Montréal Linda Pagani pense que l’initiative pourrait inspirer les autres à emboîter le pas.

“Je crois que c’est une opportunité pour le Québec de devenir un leader en la matière en démontrant qu’il est possible de le faire et qu’il apporte beaucoup de positif”, s’est-elle exclamée.

-With Daphnée Dion-Viens

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