Les chefs des Parti Québécois et du Bloc Québécois qui s’assombrissaient sur la place publique sur la stratégie que le mouvement souverain devrait adopter? Fondamentalement, cela fait 30 ans… et encore plus qu’il ne dure.
Ce n’est pas tant une chicane en substance que sur la stratégie. Il y a toujours eu des souverains pressés et d’autres timides.
Au début, ils étaient des chicanes internes au Parti Québécois. Avec la Fondation Bloc, nous avons vu deux «frères» parties «, dont la plus jeune voulait incarner» une autre façon d’être souverain ».
Le Parti Québécois a toujours été le vaisseau amiral de la souveraineté. Et c’est là que les débats ont commencé. Devrions-nous faire de la souveraineté la question de chaque élection? Ou promettre un «bon gouvernement» et faire le référendum plus tard dans le mandat?
Ce débat interne sur le PQ a pris toutes sortes de formulaires; Mais c’était toujours, pour la plupart, le «pur et le dur» contre les «stupéfains». Ou, variante, ceux qui voulaient la souveraineté-association et ceux qui voulaient la souveraineté sans association.
Dans les années 1970, après deux défaites électorales, le débat s’est opposé à ceux qui voulaient toujours initier le processus conduisant à la souveraineté de l’élection d’un gouvernement PQ et de ceux qui voulaient procéder par étapes: tenir des élections sur les défis de la gouvernance, puis un référendum sur la souveraineté plus tard dans le mandat.
Vers la fin des années 1980, lorsque Pierre Marc Johnson est devenu chef du PQ, la même chicane a repris, entre celles appelées «Caribou» et «Kangaroos».
Pour mémoire: Caribou a été traité ceux qui étaient «prêts à se noyer dans la rivière pour la souveraineté» – en référence à ce troupeau de 10 000 caribou qui s’étaient noyés dans le fleuve Caniapiscau en 1984.
Les Kangaroos voulaient – selon leurs adversaires – «cachez l’option souveraigne dans leur petite poche». Mais, en gros, c’était toujours le même débat.
Peu avant le référendum de souveraineté de 1995, le débat a repris, mais cette fois entre deux partis politiques distincts. Le Parti Québécois et le nouveau bloc du Québec, créé peu de temps après la démission de Lucien Bouchard du gouvernement Mulroney.
Le PQ, alors dirigé par Jacques Parizeau, a pris le pouvoir en promettant un référendum rapide, mais le bloc et Bouchard étaient moins pressés et, surtout, voulaient une ouverture à une possible association avec le Canada. Ce qu’ils finiront par obtenir.
Tout cela pour montrer bien que la vie dans le mouvement souverain n’est pas simple, surtout lorsqu’il est nécessaire de concilier deux parties qui vivent dans deux parlements avec des utilisations très différentes.
C’est ce qui ne rend pas très difficile pour le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, de se plaindre ouvertement de la stratégie Bloc Québécois lors de la dernière campagne électorale.
Pour lui, disant que le bloc était prêt à collaborer avec le nouveau Premier ministre Mark Carney était l’équivalent de «se tirer au pied», car il n’aide pas le souverain de voir le bloc voulant «opérer le Canada».
Premièrement, il s’agit de nier l’action du Bloc Québécois depuis sa fondation. Lucien Bouchard a été le premier à le reconnaître, le bloc n’a jamais pu gagner en promettant de nuire à la gouvernance du Canada. Tous les chefs du bloc, de Bouchard à Duceppe, puis à Blanchet, ont toujours organisé cette ligne politique.
Mais surtout, il nous révèle comment le Parti Québecois du PSPP a l’intention de mener la campagne électorale 2026. “La stratégie adoptée par le bloc, qui valide Mark Carney en tant que collaborateur avec le Québec, a fixé des limites dans ce que le PQ pourrait faire”, a-t-il déclaré au début de la semaine.
Nous noterons immédiatement le mot responsable du «collaborateur». Il convient également de noter que le chef du PQ a toujours l’intention de considérer M. Carney comme «une menace existentielle pour le Québec» avant même que son gouvernement ne soit assermenté et qu’il ait présenté son programme politique dans un discours du trône.
C’est une chose de vouloir convaincre les Québécois que le Souverain Québec serait un meilleur pays à vivre, mais c’est autre chose que de pratiquer la politique brûlée de la Terre, où tout adversaire est une «menace existentielle» et où il n’y a qu’un chemin possible. D’autant plus qu’à l’ère de Donald Trump, il serait toujours prudent de devenir doux avec des menaces existentielles…
Actuellement, le Parti Québécois est au sommet des sondages pour les prochaines élections, mais il semble plafonner un tiers des voix. Dans une lutte à cinq parties, il serait peut-être suffisant pour obtenir une pluralité de sièges à l’Assemblée nationale.
Mais le référendum promis par le PQ avant la fin de la décennie serait loin d’être gagné. Et ce n’est pas avec des raccourcis comme «Ne tiendez pas un 3e Le référendum équivaut à la perdre »que nous convaincons les Québécois de voter oui.
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